Sous supervision de l’ASEAN, le Cambodge et la Thaïlande ont entamé le retrait de leurs armes lourdes le long de la frontière de Preah Vihear, conformément à la Déclaration conjointe signée à Kuala Lumpur.


Le Cambodge et la Thaïlande ont simultanément lancé la première phase du retrait de leurs armes et équipements lourds des zones frontalières de la province de Preah Vihear.
L’opération se déroule sous l’observation et la vérification de l’Équipe d’observation de l’ASEAN (AOT), déployée des deux côtés de la frontière.
Application de la Déclaration de Kuala Lumpur
Cette mesure découle de la réunion du Comité régional frontalier (RBC) du 31 octobre, réunissant la Région militaire 4 du Cambodge et la 2e zone de l’armée thaïlandaise. Les deux parties y ont arrêté un plan concret pour un retrait progressif et par étapes des armements lourds.
Selon ce plan, la première phase se déroulera du 1er au 21 novembre 2025.
À titre de geste de bonne volonté, les deux pays avaient déjà amorcé un retrait partiel le 26 octobre, jour de la signature de la Déclaration conjointe à Kuala Lumpur, en rapatriant chacun deux véhicules blindés vers leurs positions d’origine à 21 h.
Côté cambodgien, les opérations ont eu lieu dans les districts de Choam Ksant et de Rovieng, désignés comme zones prioritaires pour cette première étape.
Une mise en œuvre fondée sur la confiance
« Le Cambodge espère que les deux parties appliqueront pleinement et efficacement la Déclaration conjointe signée à Kuala Lumpur, avec sincérité, bonne volonté et transparence, afin de contribuer à la paix, la stabilité, la coopération, le développement et un retour rapide à la normale, au bénéfice des deux pays et de leurs peuples pour les générations à venir », a déclaré le lieutenant-général Maly Socheata, porte-parole du ministère cambodgien de la Défense.
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