Pour la rentrée de septembre 2023, le Lycée français René Descartes de Phnom Penh ouvre un parcours menant au Bac français international (BFI) et complète sa section internationale américaine en l’ouvrant aux élèves entrant en classe de seconde.
La section internationale américaine du Lycée René Descartes
Suite à l’avis favorable du Ministère français de l’Education Nationale et de la Jeunesse, l’établissement entend renforcer de nouveau la dimension internationale de son enseignement, en complétant le parcours Section Internationale Américaine (SIA) ouvert à l’école élémentaire en 2021 et au collège en 2022.
Les sections internationales constituent un dispositif bilingue et biculturel. D’après l’article D.421-132 du code de l'éducation, ces bicursus ont un double objectif : “faciliter l’intégration et l’accueil d’élèves étrangers dans le système éducatif français et former des élèves français à la pratique approfondie d’une langue étrangère, en particulier par l’utilisation de cette langue dans certaines disciplines”.
L’enseignement dispensé dans la section internationale américaine en primaire et au collège a ainsi pour objectif de permettre aux élèves de pratiquer une langue étrangère de façon approfondie, à travers l’étude de la langue, de la culture et de la littérature américaine.
Une filière d’excellence
Cette section ouvre la porte à un Bac français international (BFI). Les élèves déjà inscrits en section internationale au collège ont pour vocation d’entrer naturellement en classe de seconde.
Ceux qui voudront rejoindre ce parcours d’excellence en cours de route devront réussir des tests d’entrée. En effet, cette filière reste sélective (une vingtaine de places par cohorte seulement) et nécessite un examen d’entrée en langue pour être sûr que tous les élèves de seconde ou de première ont bien le niveau indispensable à la bonne compréhension de l’enseignement. Un examen préalable du dossier scolaire influencera également cette procédure d’admission.
Si le niveau scolaire est le premier critère d’entrée, la motivation est un facteur à ne pas sous-estimer. Ce double cursus demande, en effet, un investissement plus considérable de la part des élèves qui ont, en moyenne, 7 heures de travail additionnel par rapport à une filière d’enseignement traditionnel.
Les frais d’inscriptions restent quand à eux inchangés.
U. Lacaze
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