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SPECTACLE – Des étoiles plein les yeux avec le spectacle de Sophiline, entre traditions et modernisme

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© Leïla Pelletier
Écrit par Leïla PELLETIER
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 26 avril 2018

Jeudi 9 février 2017 avait lieu la représentation Dancing Above The City au sommet de la Canadia Tower sur l'héliport. Le Petit Journal a assisté à cet événement remarquable, rendu possible par Khmer Arts, organisation mère de Sophiline Arts Ensemble, la Canadia Bank, le Dara Airport Hotel et MAADS.

Pour accéder à l'héliport, ouvert exceptionnellement au public à l'occasion de la représentation, il faut d'abord prendre l'ascenseur jusqu'au 32e étage de la tour. Les gens se retrouvent, se saluent. On peut déjà sentir une certaine effervescence. En haut des derniers escaliers, l'héliport et une vue imprenable sur la ville toute illuminée. La scène au milieu, les sièges disposés autour pour les spectateurs.

Tout le monde s'installe, Sophiline Cheam Shapiro, la chorégraphe, s'avance pour annoncer le début de du spectacle.

« Neang Neak Devi », le premier tableau, commence. Une danseuse s'avance sur la scène, son costume rouge, vert et doré est hypnotisant. Sur danse et musique traditionnelle cambodgienne, elle raconte l'histoire de Neang Neak, déesse serpent, qui arrive sur Terre pour vivre parmi les Hommes.

Puis les onzes autres danseuses prennent place pour le second tableau, « Monkul Lokey », certaines jouant le rôle d'un homme avec leurs costumes sombres et neutres.

Ce morceau plus expérimental aborde le thème de l'amour, de l'intimité et s'accompagne d'une musique en hébreu. On assiste à une parade amoureuse entre les personnages qui se déplacent en duo ou en groupe. Sans comprendre les paroles de la chanson, leur danse très expressive suffit.

A la fin de la représentation, les spectateurs, conquis, applaudissent. Cette proximité avec les danseuses crée une véritable connexion avec le public. Pari réussi pour Sophiline et son équipe ! Boissons et petits fours étaient ensuite proposés pour donner à tous la chance de partager un moment de convivialité, d'échanger sur cette expérience unique et profiter une dernière fois de la vue.

La danse Apsara, véritable trésor du Cambodge, a su conserver cette beauté et cette grâce incomparable dans la gestuelle. Entre traditions et modernisme, ce spectacle prouve que la danse apsara a toute sa place parmi les arts contemporains.

Quelques photos du spectacle (si vous ne pouvez visualiser le diaporama, cliquez ici).

Leïla Pelletier (www.lepetitjournal/cambodge.com) mardi 14 février 2017

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