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CINÉMA – Jailbreak, de l’action pure et du second degré pour le Festival du Film

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Écrit par Leïla PELLETIER
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 17 mai 2018

Le Festival du Film International du Cambodge présente Jailbreak, le quatrième long métrage de Jimmy Henderson. Lepetitjournal.com a assisté hier à l'une des projections en présence du réalisateur. Retour sur ce film qui allie merveilleusement bien action et second degré.

Jailbreak s'inscrit comme le premier blockbuster cambodgien. Il est question de Playboy, leader supposé du Butterfly Gang, arrêté et escorté à la prison de haute sécurité Prey Klaa par une unité de police cambodgienne. Il décide de livrer des informations capitales contre sa bande en contrepartie d'une peine réduite. Sa tête est alors mise à prix par Madame, la véritable leader du gang. S'ensuit une émeute parmi les détenus qui s'échappent de leurs cellules et créent le chaos dans la prison. C'est l'heure de l'affrontement entre policiers et prisonniers.

Au générique de fin, le réalisateur s'avance sous les applaudissements du public, unanime à dire que Jailbreak marque un véritable renouveau dans la culture cinématographie cambodgienne. Les spectateurs ont particulièrement apprécié les scènes de combats impressionnantes ainsi que l'aspect humoristique et  très second degré du film.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lepetitjournal.com Cambodge : Quel est le message du film ?

Jimmy Henderson : Avec Jailbreak, nous voulions créer quelque chose de différent au Cambodge. L'objectif du film n'est pas de délivrer un message en particulier mais se concentre sur l'action à l'état pur, les visuels, la musique, le jeu des acteurs et montre de quoi toute l'équipe est capable.

Les scènes de combats, 15 au total, ont été chorégraphiées par Jean-Paul Ly ainsi que par Dara Our, tous deux acteurs dans le film et spécialistes du « bokator », art martial khmer. Les répétitions ont duré un mois et demi, et le tournage de ces mêmes scènes a pris 5 mois. Nous avons fait appel à une excellent caméraman que l'on a fait venir de France.

 

Qu'est-ce qui vous a inspiré ces nombreux personnages plus « fous » les uns que les autres ?

Je voulais créer des personnages plus grands que la vie. J'avais déjà à l'esprit M. Sisowath Siriwudd et Rous Mony pour jouer Bolo et Scar, j'avais déjà travaillé avec eux avant. Le personnage de Madame, interprété par Céline Tran est arrivé plus tard dans le scénario. J'ai été présenté à elle lors de l'Hong Kong Filmart et nous l'avons ajouté au film. Son personnage ajoute une dynamique différente à toute l'histoire.

 

Va-t-il y avoir une suite ?

Une suite pourra être envisagée mais ce n'est prévu pour le moment. La réalisation de Jailbreak a demandé un budget important, nous devons d'abord voir comment le film est accueilli autant régionalement qu'internationalement.

Déjà un succès auprès du public, Jimmy Henderson espère que Jailbreak inspirera la nouvelle génération de cinéastes à voir plus loin, plus grand. Prendre des risques est, pour lui, la seule façon que cette industrie a pour continuer à se développer.

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