689 familles vivant "illégalement" sur des terrains dans le parc archéologique d'Angkor ont accepté de déménager. Elles se verront remettre une parcelle de terrain dans le village de Runta Ek, situé non loin du parc archéologique.
Des constructions illégales dans la zone d’Angkor
Le parc archéologique d'Angkor, d'une superficie de 400 km2, est inscrit au patrimoine mondial depuis 1992. L’autorité Apsara qui gère l’ensemble du parc surveille de près chacune des nouvelles constructions.
Pourtant, une équipe chargée de lutter contre les constructions illégales dans la région d'Angkor en a trouvé 963 dans deux villages en cinq jours.
l'Unesco a émis des avertissements concernant ces constructions à deux reprises depuis 2017.
Près de 700 familles prêtes à partir
Selon le ministère de l'Aménagement du territoire, c’est un total de 1000 familles qui doivent partir.
Le 17 août, le ministre de l'Aménagement du territoire, Chea Sophara, a exhorté les personnes qui ont construit des structures illégales dans la zone d'Angkor à les démanteler, leur demandant de travailler avec les autorités locales pour démanteler les structures volontairement et pacifiquement.
698 familles se sont portées volontaires pour démonter leurs bâtiments afin de participer au tirage au sort des terres de Run Ta Ek, à plus de 30 kilomètres de la ville provinciale de Siem Reap.
Reste donc environ 30 % des familles qui n’ont pas encore accepté l’offre du gouvernement.
Certains vendeurs de nourriture autour de Srah Srang ont déclaré à VOD que les autorités étaient venues jeudi et leur avaient demandé d'enlever leurs magasins. Les vendeurs ont répondu qu'ils voulaient que les autorités leur fournissent un espace alternatif avant de démolir leurs restaurants. Certains ont affirmé qu'ils vivaient sur le site et y maintenaient des activités commerciales depuis de nombreuses années.