La police cambodgienne a mis fin à un réseau d’escroqueries en ligne à Poipet, ville située à la frontière avec la Thaïlande, en arrêtant 63 ressortissants thaïlandais, dont deux enfants. Parmi eux, sept sont les responsables principaux de l’escroquerie.


Opération policière réussie à Poipet
Le 22 mars, les forces de l’ordre ont perquisitionné deux sites à Poipet, saisissant 33 ordinateurs, 65 smartphones, ainsi que 65 cartes d’identité thaïlandaises et deux passeports. Selon les autorités, ces objets et les données récoltées montrent que ce groupe utilisait le Cambodge comme base pour mener ses escroqueries à l’international.
Des victimes et des complices forcés
Parmi les 63 individus arrêtés, dont 30 femmes, dix ont activement participé aux escroqueries, tandis que les 46 autres ont été forcés à rejoindre le groupe. La police cambodgienne travaille désormais en étroite collaboration avec ses homologues thaïlandais pour renvoyer 56 suspects en Thaïlande, tandis que les sept chefs du réseau restent sous enquête au Cambodge.
Poipet, un point chaud des escroqueries transfrontalières
Poipet, située juste en face de la Thaïlande, est un carrefour stratégique qui attire à la fois des activités légales et illégales. Ce n’est pas la première fois que cette ville est impliquée dans des réseaux criminels en ligne : le mois dernier, 230 étrangers, dont 123 Thaïlandais, avaient été arrêtés à la suite d’une autre opération de grande envergure.
Renforcement des contrôles aux frontières
La lutte contre ces crimes transfrontaliers est complexe, surtout à Poipet, où les frontières sont particulièrement perméables. Après ces arrestations, le ministère cambodgien de l’Intérieur a appelé la Thaïlande, le Laos et le Vietnam à intensifier les contrôles et à sensibiliser davantage la population aux dangers des traversées illégales.
Avec l'aimable autorisation de Cambodianess qui nous permet d'offrir cet article à un public francophone.
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