Malgré des objectifs ambitieux, la Roumanie ne recycle aujourd'hui que 5% des emballages qui sont jetés dans ses poubelles. L'Institut pour les politiques publiques (IPP), en partenariat avec deux autres ONG, vient de lancer un projet visant à pallier les lacunes des systèmes de recyclage existants.
Photo : www.ipp.ro
Dans sa Stratégie nationale de développement des déchets 2014-2020, la Roumanie vise un taux de recyclage de 55%, réparti dans quatre catégories : le papier, le verre, le plastique et le métal. Mais cet objectif paraît difficilement atteignable. À l'heure actuelle, c'est l'administration locale qui, en coopération avec les entreprises qui s'occupent de la salubrité, doit mettre en place des solutions pour permettre le tri sélectif. Mais très peu de mairies proposent des systèmes fonctionnels. Les quartiers de ''blocs'', où la densité de population est très importante, sont souvent très mal équipés à cause du manque de place. Le projet lancé hier par l'IPP, en collaboration avec la fondation Terra Mileniul III et la ligue des associations de propriétaires Habitat, vise à évaluer toutes les solutions pour impliquer au mieux les citoyens roumains à trier. Ainsi, sur le site internet www.ipp.ro/deseuri, les Roumains vont pouvoir connaître les solutions proposées dans leur localité et apprendre quelles sont leurs obligations en termes de recyclage, mais aussi quelles sont les solutions qui peuvent être mises en place, et ainsi s'impliquer pour pousser leurs élus à faire évoluer les systèmes existants.
La rédaction (www.lepetitjournal.com/Bucarest) Mardi 23 février 2016
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