La Commission européenne a conclu que la recapitalisation de CEC Bank, détenue à 100 % par l'État roumain, à hauteur de 200 millions d'euros (un milliard de lei), ne constitue pas une aide d'État au sens des règles de l'UE en matière d'aides d'État, a indiqué la Commission dans un communiqué.


En septembre 2024, la Roumanie a informé la Commission de son intention de recapitaliser CEC Bank, avec pour principaux objectifs d'améliorer sa capacité de prêt, de développer le groupe financier CEC et d'améliorer l'efficacité opérationnelle en rationalisant les flux de travail au sein de la banque. La Roumanie a présenté un plan d'affaires couvrant la période 2025-2028, ainsi qu'une perspective à long terme pour 2029-2032, et un rapport sur le « test de l'investisseur privé », tous ces éléments ayant été examinés par la Commission.
La Commission européenne a examiné la mesure au regard des règles de l'UE en matière d'aides d'État. À l'issue de cet examen, elle a conclu que la recapitalisation de CEC Bank par la Roumanie ne constituait pas une aide d'État.
Les règles de l'UE en matière d'aides d'État stipulent que si un État membre de l'UE agit en tant qu'investisseur privé et compense le risque d'une manière acceptable pour un investisseur privé prudent, l'intervention ne constitue pas une aide d'État.
L'évaluation du plan d'affaires de la Roumanie par la Commission européenne indique que l'injection de capital de 100 millions d'euros générera un rendement conforme aux conditions du marché pour l'État roumain, unique actionnaire de CEC Bank. Le plan d'affaires prévoit une augmentation de la part de marché des prêts et des dépôts, une amélioration de l'efficacité et un niveau de capital élevé.
source : Romania Journal.ro
