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FÊTE DU CINÉMA – Hommage au son à travers l’image

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Houda Henniche, Laura Zein, Véronique Aulagnon (directrice de l’Institut français du Liban), Théo Caillat (chargé de mission cinéma à l’Institut français), Luciano Rispoli (attaché audiovisuel régional, Ambassade de France au Liban)
Écrit par Marine Delatouche
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 3 juillet 2017

Avec le soutien de l'Institut français du Liban, deux étudiantes de l'Université Saint-Joseph ont organisé la première édition de la manifestation au Liban.

 

Après trois mois d'intense préparation, Laura Zein et Houda Henniche, toutes les deux poursuivant un Master en événementiel, ont pu présenter leur projet mettant sous le feu des projecteurs l'association entre les quatrième et septième arts.

 

Mercredi, à l'occasion de cette soirée inédite à Beyrouth, Laura Zein a évoqué la naissance du projet: « Comparé à la France, il y a peu de célébrations de la Fête du cinéma au Liban. On s'est dit qu'une première édition ici serait l'occasion de célébrer le mariage entre la musique et le cinéma, deux arts qu'on [Laura et Houda] affectionne particulièrement ». La formule proposée par le duo a visiblement plu sur le papier puisque près de 200 personnes se sont installées sur la pelouse de l'Institut français à Beyrouth.

Faisant patienter le public sur fond de Feu Chatterton ou encore Christine and the Queens, la rencontre débute par une table ronde. Animée par Benoît Basirico, journaliste et spécialiste de la musique de film en France et fondateur du site cinezik.org, la discussion a laissé ceux qui ont l'habitude de s'exprimer par la musique, faire entendre leur voix. Khaled Mouzanar (compositeur pour les films Caramel et Et maintenant on va où ? de Nadine Labaki), Cynthia Zaven (bande son du film Rabih, présenté à Cannes en 2016) et Emile Aouad (ayant travaillé sur la bande sonore de plus de 200 documentaires) ont partagé leurs expériences en tant que musicien et évoqué la manière dont ils appréhendent l'association image et son.

 

« En étant au piano, je vois des images », raconte Khaled Mouzanar, poursuivant en invoquant un « exercice de diplomatie » que de se mettre au service d'un film et de son réalisateur. L'inspiration ? Elle vient avant tout du scénario, s'accordent les trois compositeurs. « Quand on lit un texte, on peut imaginer la musique », souligne Cynthia Zaven. Sans oublier d'évoquer le pouvoir de la musique... « La musique est manipulatrice. C'est un synchronisateur de cerveaux. C'est la seule chose qui peut faire pleurer mille personnes en même temps, faire marcher au pas des soldats abrutis. C'est une arme », affirme M. Mouzanar. 

 

 A la nuit tombée, un mash-Up de films français avec leurs bandes sonores cultes a été projeté à l'écran. De Jules et Jim (1961) de François Truffaut à Tomboy (2011) de Céline Sciamma, en passant par Les demoiselles de Rochefort (1966) de Jacques Demy, de nombreux films issus de la Nouvelle Vague et d'autres plus contemporains ont (r)éveillé les souvenirs et les sens des spectateurs. La soirée s'est achevée par un concert de musique des grands classiques du cinéma, donné par un quatuor féminin de l'Orchestre philarmonique du Liban.

 

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