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Les IST en hausse à Berlin

Le constat est sans appel : le nombre de maladies sexuellement transmissibles recensées à Berlin a encore augmenté.

Consultation médicale papiers Scott Graham © UnsplashConsultation médicale papiers Scott Graham © Unsplash
Consultation médicale papiers Scott Graham © Unsplash
Écrit par Lou Lacroix
Publié le 1 juin 2023, mis à jour le 1 juin 2023

Les mis en cause : la vie nocturne et l’utilisation accrue d’applications de
rencontre qui rythment la vie de la capitale.

Cette tendance à la hausse n’est pas une nouveauté. Déjà en 2012, Berlin était la
ville avec le quatrième taux le plus élevé de nouvelles infections en Allemagne,
après Cologne, Stuttgart et Hambourg, avec 10,94%.

Aujourd’hui, si les taux d’infection par le VIH se sont stabilisés, ce n’est pas le cas
des autres IST. De plus en plus de personnes sont atteintes par la gonorrhée,
l’hépatite B ou encore les chlamydias.

 

La syphilis, l’IST qui se propage le plus rapidement à Berlin

Si beaucoup d’IST voient leur taux d’incidence augmenter, l’une d’entre elles
s’est particulièrement répandue à Berlin : la syphilis.

En 2022, plus de 1.500 infections ont été déclarées dans la capitale allemande.
Cela fait de cette dernière la ville allemande avec le taux d’incidence le plus
élevé parmi les Länder, suivie de près par Hambourg.

La propagation de cette maladie n’est pas nouvelle. Même pendant les
restrictions liées au Covid-19, le taux d’incidence n’avait pas réellement diminué.

 


Un sujet encore tabou malgré les initiatives publiques

Même si la parole se libère – ce qui peut expliquer pourquoi le nombre d’IST
recensées augmente chaque année, le sujet reste encore tabou. C’est pour cela
que des campagnes de prévention ont été mises en place par le Centre Fédéral
d’éducation sanitaire dans la capitale, notamment dans les stations
de transports en commun.


Il est possible de se faire dépister simplement à Berlin, en particulier grâce aux
cinq plannings familiaux. Même sans symptômes et sans être certain d’avoir eu une relation à risque, chacun peut s’y rendre pour demander des analyses. Leur coût s’élève à dix euros, mais
les personnes précaires peuvent être exemptes de frais sur simple déclaration.
Des centres de dépistage réservés aux personnes queer sont également présents à Berlin.

 

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