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Taxe touristique, le débat est ouvert en Andalousie

Touristes dans les rues de GrenadeTouristes dans les rues de Grenade
El Independiente de Granada (@IndeGranada) 

Comme le font déjà les mairies de Valence, en Catalogne ou dans les îles Baléares, la ville de Séville vient de décider à l’unanimité la mise en place d’une taxe "de séjour" pour les touristes passant la nuit dans des hôtels et aussi dans des appartements, une taxe qui rapporterait sept millions d'euros. Le secteur touristique local soutient cette décision.

Des ressources pour permettre des investissements 

Cette taxe de séjour nous permettrait de générer des ressources économiques pour les investissements et les services publics, avec un impact minimal sur les visiteurs

Comme vient de l’indiquer Antonio Muñoz, le maire de Séville, un accord du gouvernement régional va être demandé pour la mise en marche d’une “taxe de séjour”, en transparence avec les agents touristiques. Elle permettra des investissements importants, notamment dans les services publics. La communauté hôtelière appuie cette proposition, de 1€ supplémentaire par client, qui permettra aussi une communication sur la ville au plan international. 

 

Une taxe déjà présente en Europe

L’Espagne n’est pas la seule à exiger cette taxe de séjour ainsi, en Europe, Paris a été, en 1994 la première à la mettre en place, en fonction de la catégorie de l’établissement, suivie par Rome, Florence, Berlin, Prague, Lisbonne, Vienne et Amsterdam…

Plusieurs capitales andalouses étudient l’introduction de cette taxe de séjour

Dans la ville de Malaga, une motion a été déposée auprès du gouvernement Andalou (Junta) afin de créer un cadre qui permettrait de taxer les nuitées et pourrait rapporter à la municipalité un revenu estimé à dix millions d'euros pour une taxe de deux euros. Mais contrairement à Seville, le secteur n’appuie pour l’instant pas cette demande. 

 

Grenade est également favorable à la taxe, indiquant qu’elle aurait pour but de "lutter à armes égales" en tant que destination touristique avec la Catalogne, où il est déjà en place, et d’assurer la promotion de la ville dans les destinations internationales. Son maire, Francisco Cuenca, en a fait, lui aussi, officiellement la demande auprès du président du gouvernement de l’Andalousie.

 

À l’inverse, les municipalités de Cordoue et de Cadix, ont rejeté la proposition de leur maire qui était en faveur de la taxe.

 

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