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Aux États-Unis, presque plus de décès du Covid parmi les millions de vaccinés

Vaccin contre le covidVaccin contre le covid
Écrit par Rédaction - New York
Publié le 29 juin 2021, mis à jour le 29 juin 2021

Aux États-Unis, un peu moins de la moitié (45%) des Américains éligibles à la vaccination ont été entièrement immunisés, d'après les données gouvernementales arrêtées au 24 juin. Or, la part de cette population dans les services hospitaliers du pays, et parmi les décès, est devenue quasi-nulle. Une nouvelle encourageante mais aussi des données qui semblent confirmer les dires de Pfizer : le vaccin serait efficace à 100 % contre les décès liés au covid.

 

 

Le vaccin Pfizer efficace contre les décès

En se basant sur les données publiées ce 24 juin, l'agence américaine de la santé a relevé que parmi les 853.000 personnes hospitalisées à cause du coronavirus en mai, moins de 1200 étaient vaccinées, ce qui représente 0,1% du total. Idem pour les décès. Seuls 150 des plus de 18.000 décès liés à la pandémie recencés dans le pays concernaient des patients immunisés. Soit 0,8% du total. Si l'impact exact de la vaccination contre les transmissions et les contaminations restent encore à quantifier, le vaccin Pfizer lutte donc bel et bien contre les formes graves et les décès. Rochelle Walensky, directrice de l’agence américaine de la santé, est très optimiste sur l'importance de cette immunité. Lors d’une conférence de presse, elle a souligné que désormais, presque tous les décès liés au covid-19 étaient entièrement évitables via la vaccination. 

 

Des millions de vaccinés, mais une campagne qui perd son souffle

Malgré une abondance de vaccins et une campagne de vaccination hâtive, comparativement au reste de la planète, les États-Unis n’ont désormais plus grand espoir d’atteindre l’objectif d’une couverture vaccinale d’au moins une dose administrée à 70 % de sa population au 4 juillet prochain, comme espéré et ciblé par Joe Biden en mai dernier.

Parmi les récalcitrants à la vaccination, du personnel hospitalier. Au Texas, la porte-parole de l’hopital méthodiste de Houston, Gale Smith, a indiqué la semaine dernière à l’AFP que 153 employés avaient « soit démissionné au cours de la période de suspension de deux semaines », soit qu’ils avaient été licenciés « aujourd’hui ». « Les employés qui se sont conformés (à la directive) pendant la période de suspension sont revenus au travail le jour après leur mise en conformité », a-t-elle ajouté.

Des employés avaient porté plainte contre l’hopital, estimant l’obligation de vaccination illégale car les vaccins n’ont été approuvés par les autorités sanitaires américaines que dans le cadre d’une procédure d’utilisation d’urgence. La plainte avait été rejetée par une juge selon qui la sécurité des vaccins n’est pas en cause.

En Californie, la ville de San Francisco veut obliger ses 35.000 employés à se faire vacciner. Les 35.000 fonctionnaires municipaux, dont les pompiers et les policiers, ont dix semaines pour se faire vacciner après qu’un des vaccins aura reçu l’aval officiel des autorités sanitaires américaines. Pour appliquer cette mesure, la Ville souhaite cependant attendre qu’un des 3 sérums reçoive l’aval officiel de l’administration américaine en charge des médicaments et des aliments (FDA), rapporte NBC Bay Area. Les produits actuellement injectés n’ont en effet reçu qu’une autorisation d’urgence. Le feu vert définitif ne pourrait arriver que dans plusieurs mois. Une fois cette échéance arrivée, les employés de la Ville auront dix semaines pour se mettre en règle et respecter l’obligation de vaccination. Des dispenses seront possibles pour motifs religieux ou médicaux.