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Travailler au Cambodge : le guide complet

Alors que depuis le début de la pandémie du Covid-19, de nombreux expatriés ont fait le choix de rentrer en France, le Cambodge reste un pays en plein essor. Si l’expatriation en Thaïlande, à Singapour ou en Indonésie est plus courante, le Royaume offre des opportunités au travers de ses particularités. Il promet son lot de surprises, de difficultés et la découverte d’un peuple extraordinaire.

Un avion atterrissant au soleil couchant Un avion atterrissant au soleil couchant
Credit : Maria Tyutina
Écrit par Juliette FONTAINE
Publié le 29 juin 2021, mis à jour le 6 novembre 2023

La communauté française est relativement importante au Cambodge puisque la Chambre de Commerce et de l'Industrie France-Cambodge (CCIF) estimait le nombre d’expatriés venant de l’hexagone à 10.000 avant la crise du Covid-19, chiffre qui augmentait d'environ 10 % chaque année. Par ailleurs, de nombreuses entreprises françaises rencontrent le succès au Royaume. Décathlon, Vinci, Total et tant d’autres se sont désormais implantées dans le pays. Peugeot et Conforama ont prévu l’ouverture de plusieurs antennes dans la capitale.

Attirés par son développement, de nombreux français choisissent le Cambodge comme destination d’expatriation.

Très impliquée dans l’économie cambodgienne, la France y investit de plus en plus. Même si on enregistrait un ralentissement en 2018, les échanges bilatéraux entre les deux pays ont néanmoins dépassé le milliard d’euros cette année-là.

 

paul-szewczyk-traffic nocturne monument de l'indépendance de Phnom Penh
Crédit : Paul Szewczyk

 

Le marché de l’emploi

L’intérêt des français pour le Cambodge ne cesse de croître. La présence de grands groupes tels que BRED Banque, Décathlon, Vinci ou encore Peugeot témoigne de l’importance de la présence française au Cambodge.

Avec 70 % de la population âgée de moins de 30 ans, le Cambodge est un pays jeune et en voie de développement. Nombreux sont ceux qui perçoivent les opportunités que ce pays a à offrir.

Pendant longtemps, le nombre de travailleurs français au Royaume s’était stabilisé aux alentours des 7.000. Cependant, les nombreux départs dus à la crise ont abaissé le nombre à 5.000 selon Cendy Lacroix, fondatrice de Business Center Cambodia

Depuis 2018, la croissance des échanges commerciaux entre la France et le Cambodge ralentit. Selon la CCIFC, ils ont ainsi augmenté de 4,2 % cette année-là, après + 8,5 % en 2017. Par ailleurs, depuis la suspension de l’accord Tout Sauf les Armes (TSA) en 2020 par l’Union Européenne suite à la dégradation de la situation politique au Cambodge, les échanges ont nettement diminué. Cette suspension concerne 20 % des exportations cambodgiennes et son coût pour l’économie du pays est évalué à 1,1 milliard de dollars, selon le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères

Le Cambodge reste cependant un pays dynamique et certains domaines sont en nette progression.

 

Les secteurs qui fonctionnent

Le Textile

Le premier secteur à citer est bien entendu celui du textile. Selon le rapport de 2019 de la CCIFC :

Ce secteur représente 78% des exportations de marchandises du Cambodge en 2017, soit une augmentation de 12% par rapport à 2016. En 2018, la production textile du Cambodge est exportée à 40 % vers l’Union Européenne et à 25 % vers les Etats-Unis. 

L’excellente réputation des travailleurs du textile Cambodgiens et de leur production attire de plus en plus les usines étrangères. En témoigne l’importance de grandes entreprises chinoises dans ce secteur. Avant la pandémie qui a fait perdre leur emplois à 150 000 travailleurs, le secteur du textile employait environ 750 000 personnes, principalement des femmes selon Open Development Cambodia. C’est avec le tourisme le domaine d’activité le plus actif au Cambodge. Il est d’ailleurs le seul à imposer un salaire mensuel minimum, de 192 $ depuis janvier 2021.

La pandémie a cependant rudement malmené ce secteur d'activité. Beaucoup d'usines ont fermé. Et cette industie n'emploie traditionnellement pas beaucoup de français, à part peut être quelques petites maisons de créateur.

 

L'Agriculture

Le secteur de l’agriculture, en plein développement, pourra satisfaire les ingénieurs agronomes et les entrepreneurs. Depuis 2013, le riz cambodgien est classé parmi les 5 meilleurs riz mondiaux. Sans oublier la reconnaissance mondiale du poivre de Kampot et du sucre de Kampong Speu qui ont obtenu en 2016 l’appellation « Indications Géographiques Protégées » (IGP) de l’Union Européenne.

Par ailleurs, il existe une forte demande pour l’amélioration de la qualité des semences et des produits d’agricultures biologiques dans un secteur en plein essor au Cambodge. Nous retrouvons ici les fermes françaises Sindora, Pepper Bay ou encore La Plantation.

 

Le tourisme

Impossible de parler des secteurs porteurs de l’emploi au Cambodge sans mentionner le tourisme.

Le tourisme international a été complètement stoppé avec la crise Covid. Les grands spots touristiques sont quasiment à l'arrêt complet. Angkor affiche une baisse de 98 % de fréquentation. De nombreux petits hôteliers, restaurateurs ont fait faillite. Mais un jour, quand les mesures sanitaires n'auront plus lieu d'être, le secteur repartira. et le Cambodge possède de formidables atouts.

Le trafic de l'aéroport de Sihanoukville a plus que décuplé entre 2016 et 2019 puisque VINCI Airports comptait 1,6 millions de passagers en 2018 soit 158,1 % de plus que l'année précédente. Les liaisons avec Singapour, Kuala Lumpur ou la Chine étaient quotidiennes en 2019. Cependant, le Royaume ne devra plus se contenter d’attirer les touristes mais également de les fidéliser sur une période plus longue.

En 2017, la durée moyenne du séjour était de 6,6 jours au Cambodge et 2,5 nuits à Siem Reap selon le Ministère du Tourisme. Le gouvernement mise sur l’attractivité du littoral cambodgien pour attirer plus de touristes et augmenter la durée de leur séjour.

 

La Chine est le principal marché du secteur touristique du Cambodge, a indiqué le rapport sur les progrès macroéconomiques et bancaires 2019 et les perspectives 2020 de la Banque nationale du Cambodge. Les touristes chinois représentent 38% des étrangers arrivant dans le pays.

 

Les entrepreneurs devront cependant se montrer créatifs dans certaines branches du tourisme.  Le marché des Guest Houses était complètement saturé depuis quelques années.

 

Le transport et la logistique

Le développement du secteur du tourisme s’accompagnera du développement de celui du transport et de la logistique.

Avec l’activité de ses ports et ses trois aéroports internationaux, ce secteur ne demande qu’à se développer. La CCIFC encourage le développement des activités de panneaux de signalisation, de véhicules de qualité, de formation des métiers de logistique et de développement des technologies modernes dans ce domaine.

 

Vient ensuite le secteur de l’automobile qui connaît un récent essor. Selon la CCIFC :

 

 Le Cambodge présente tous les signaux d’un marché porteur pour le développement du secteur automobile : stabilité économique, croissance démographique élevée, pouvoir d’achat en croissance, importance des marqueurs sociaux. 

Les perspectives dans ce domaine sont donc multiples: construction de véhicules neufs, réparation automobile ou encore développement de véhicules électriques.

 

Le numérique et les nouvelles technologies

Alors que 40,5 % des Cambodgiens sont actifs sur internet selon un rapport de la Banque Mondiale en 2018, le secteur du numérique et des nouvelles technologies connait une expansion phénoménale.

 

 

Immobilier et de la construction

En ce qui concerne le secteur de l’immobilier et de la construction, les entreprises coréennes, chinoises et japonaises sont davantage actives sur le territoire cambodgien.  En 2018, ce secteur représentait 29% du PIB. En revanche, les matériaux français  et européens sont particulièrement appréciés pour leur solidité.

 

L'environnement

Ceux qui vivent au Cambodge et plus particulièrement à Phnom Penh sont frappés par la mauvaise gestion des déchets et la pollution de l’air. Le rapport de l'Index de Performance Environnementale classe le Royaume 162e sur 172 pays en ce qui concerne la qualité de l'air . Cependant, la capitale « est la 2ème ville d’Asie du Sud-Est en termes de performance du réseau d’eau potable, après Singapour », selon la CCIFC. Il y a en effet une importante marge de manœuvre dans le secteur de l’écologie. De plus en plus d’entreprises françaises telles que ATS ou encore Sevea Consulting investissent dans l’énergie propre.

 

La santé

Enfin, le domaine de la santé est particulièrement porteur au Cambodge.

Si les dépenses publiques de santé ne représentent que 5 % du PIB, la population d’expatriés est toujours en demande de médecins, infirmiers ou encore pharmaciens francophones.

 

Pour résumer, 9 secteurs sont particulièrement porteurs au Cambodge, pays en plein développement: le textile, l’agriculture, le tourisme (quand les frontières ré ouvriront) , le transport et la logistique, l’industrie automobile, le numérique et les nouvelles technologies, l’immobilier et la construction, l’environnement et enfin la santé.

 

scott-graham-deux hommes Travaillant sur un projet
Credit : Scott Graham

 

Le visa et le permis de travail au Cambodge

Afin d’obtenir un visa business au Cambodge il est nécessaire de disposer d’un permis de travail. En cas d’irrégularité, le travailleur sans permis s’expose à des amendes, voire à l’expulsion du pays. Théoriquement, l’entreprise doit être enregistrée auprès des différents ministères mais également déclarer ses employés en respectant le quota de 10 % de travailleurs étrangers dont 6% d’employés spécialisés, 3% d’employés ordinaires et 1% d’employés non-qualifiés. Ce quota peut être dépassé avec la permission du Ministère du Travail si le motif est valable. Puisque les entreprises doivent demander chaque année entre septembre et novembre, la permission au ministère d’embaucher plus de 10% de travailleurs étrangers, les recrutements sont effectués en avance.

 

En pratique, les dérogations concernant le dépassement du quota sont facilement accordées. Pour travailler au Cambodge, il est nécessaire de résider légalement dans le pays avec un visa "business" et d'être titulaire d'un permis de travail. Les démarches sont relativement simples et peuvent être effectuées par la plupart des agences de voyage.

 

Le coût d’un permis de travail au Cambodge s’élève à 200 $. Il peut monter jusqu’à 410 $ en fonction du certificat de résidence, du lieu de l’entreprise ou encore du type de contrat de travail.

 

Ces démarches peuvent être effectuées en ligne sur la plateforme du ministère ou plus simplement  auprès d'organismes compétents pour quelques dollars seulement. 

 

En ce qui concerne le visa, c’est le visa E ou Business qui est délivré pour une durée d’un mois et qui peut être étendu jusqu’à un an puis renouvelable chaque année. Par ailleurs, les personnes ayant des origines cambodgiennes se verront attribuer le visa K. S’ils sont tout de même considérés comme des étrangers, les titulaires d’un visa K peuvent bénéficier d’un visa correspondant d’une durée de validité égale à celle de leur passeport.

 

Pour les entrepreneurs, obtenir un visa longue durée est une procédure plus complexe en l’absence d’un permis de travail. Pour ce faire, il est nécessaire de créer sa propre structure locale.

Guillaume Rondan, un français entrepreneur au Vietnam, a créé le site internet MOVETOASIA destiné à accompagner ses compatriotes dans leurs choix d'expatriation, d'investissement et d'entrepreneuriat en Asie.

 

 

Contrat de travail et salaires au Cambodge

 

La plupart des contrats de travail au Cambodge sont des Contrats à durée déterminée (CDD), c’est à dire inférieurs à deux ans, ou bien des contrats à durée indéterminée (CDI). Alors que de nombreux étudiants viennent en stage au Cambodge, il n’existe pas une législation propre aux stagiaires. S’ils sont rémunérés, ils disposent des mêmes avantages et des mêmes obligations que les salariés. En revanche, s’ils ne sont pas payés, ils sont considérés comme des volontaires et n’ont donc ni les obligations salariales, ni leurs avantages.

 

En ce qui concerne les salaires, il n’y a pas de salaire minimum au Cambodge, sauf dans les métiers de l’industrie textile où il s’élève à 192 $ mensuel depuis janvier 2021. Selon la CCIFC, le niveau des salaires en 2019 était de 140 à 300 $ pour un employé peu qualifié, de 500 à 600 $ pour un technicien et à partir de 1 000 $ pour un spécialiste.

 

Selon un rapport de la Banque mondiale en 2019, le salaire moyen au Cambodge s’élève à 123 $ par mois soit 1 480 $ par an. À noter que les expatriés sont généralement payés davantage que les cambodgiens. En moyenne, attendez-vous donc à un salaire de 800 à 1 500 $ par mois dans le domaine de l'enseignement, des ONG et des services. D'autres secteurs plus lucratifs peuvent vous rapporter entre 1 000 et 3 000 $ par mois.

 

mimi-thian- séance de travail avec une jeune femme asiatique.
Credit : Mimi Thian

Les conditions de travail au Cambodge

Le temps de travail moyen est 48h par semaine et 6 jours par semaine, soit 8h par jour. En cas d’impératif, les heures supplémentaires sont donc envisageables, à condition de ne pas excéder 10h de travail dans une journée. Une journée de congé par semaine, généralement le dimanche, est obligatoire et un congé annuel après un an de travail dans la même entreprise. Les personnes travaillant 48 heures par semaine ont donc le droit à 18 jours de congés par an minimum. 

Dans la pratique cependant, la plupart des entreprises employant des expatriés sont sur les 40 heures hebdomadaires du lundi au vendredi.

 

Le Cambodge est le pays disposant de nombreux jours fériés. Cela compense les 48 heures de travail hebdomadaires. Des 21 jours fériés, le nouvel an khmer en avril et Pchum Ben en octobre, sont les fêtes les plus importantes. Le pays tourne alors au ralenti puisque les travailleurs des grandes villes rentrent dans leur village natal auprès de leur famille. Par ailleurs, si un jour férié a lieu un week end, il est rattrapé la semaine suivante. 

 

Depuis quelques années, le Cambodge a nettement amélioré sa gestion des arrêts maladies et de protection des travailleurs. En 2009, le gouvernement met en place le « National Social Security Fund » (NSSF), effectif depuis 2013. Ce fonds prend en charge les risques professionnels, les accidents du travail, les maladies professionnelles et le régime de soins de santé. Depuis la réforme de 2017, l’assurance accident professionnel et l’assurance maladie deviennent obligatoires pour tous les entrepreneurs et toutes les entreprises, et cela s’applique aux employés khmers et étrangers.

Par ailleurs, en cas d’arrêt maladie prolongé, l’entreprise est tenue de rémunérer son employé à 100% le premier mois et à 60 % le deuxième. Si elle n’est plus contrainte de verser un salaire à partir du troisième mois, le contrat doit être maintenu jusqu’au sixième.

 

vanna-phon-Scene de rue nocturne Phnom Penh
Vanna Phon

 

Les spécificités cambodgiennes dans le monde du travail

Avant de s’expatrier au Cambodge, il faut être conscient des particularités culturelles cambodgiennes au sein de l’entreprise.

 

Vous constaterez rapidement l’importance de la hiérarchie et la peur de la confrontation. Les cambodgiens préfèrent en effet se plier aux règles et aux idées de leurs supérieurs plutôt que de confronter les leurs, affirme le site internet expat.com.

Par ailleurs, il est très mal vu au Cambodge de montrer ses émotions, surtout lorsque celles-ci sont négatives. Il ne faut jamais s’emporter ou perdre la face. Ils accordent également énormément d’importance à la préservation de leur dignité. C’est pourquoi, la communication et la compréhension entre nos deux cultures peuvent être complexes. De la même manière, critiquer le travail d’un employé en public est extrêmement humiliant, il est donc conseillé de toujours régler les difficultés en privé.

Lorsque l’on s’expatrie dans un pays étranger, il est évident qu’il faut s’adapter à toutes ces particularités culturelles.

 

Nous nous sommes aperçus que même chez ceux qui connaissant la réussite au Cambodge, la cinquième année est un véritable cap. Les différences culturelles et la faible marge de progression découragent parfois les expatriés.  

Cendy Lacroix, fondatrice de Business Center Cambodia. 

Certains sont néanmoins dans le pays depuis plus de 20 ans. 

 

courbe de l'expatriation au Cambodge

 

Trouver un travail au Cambodge

Deux options s’offrent aux personnes en recherche d’emploi au Cambodge. Tout d’abord poser ses valises dans la capitale et chercher du travail une fois arrivé, ou chercher un travail depuis l'étranger.

Même si le Cambodge est un pays en développement et que nombreuses offres d’emploi sont disponibles, la seconde option peut s’avérer plus complexe. Trouver du travail à distance est possible dans certains milieux tel que  l'enseignement, mais  vivre sur place, au Cambodge, est un avantage considérable.

 

Des offres emplois sont également publiées régulièrement sur EuroCham Cambodia, le CCI France Cambodge, mais aussi sur le Phnom Penh Post, Bong Thom Classifieds, Topjobs Cambodia ou encore sur des groupes Facebook tels que Phnom Penh Jobs ou Phnom Penh Jobs for Foreigners. Cambodia Professionals, HR in Cambodia, Jobs and Careers in Cambodia et Cambodia Private Sector sont des groupes LinkedIn très actifs.

N’hésitez pas à faire un tour directement sur les sites des organisations internationales, notamment les diverses branches de l’ONU qui peuvent proposer des postes, bien que de plus en plus rares.  Quelques sociétés de chasseurs de têtes, telles que Saint Blanquat & AssociésTop Recruitment ou HR Inc, peuvent également vous aider si vous recherchez un emploi dans le secteur privé ou le développement.

 

diane-helentjaris femme pétrissant de la pâte
crédit : Diane Helentjaris

Les emplois au Cambodge pour les Français

Les associations humanitaires, toujours en recherche de volontaires, embauchent régulièrement de jeunes français en stage ou en service civique.

Ces emplois ne sont généralement pas rémunérés, ou seulement dédommagés avec un salaire d’environ 200 $ par mois.

 

Le Cambodge constitue également une destination de choix pour les Volontariat International en Entreprise (VIE). Les jeunes diplômés disposent d’un contrat de un an renouvelable une année supplémentaire. L’ambassade de France, l’Agence Française de Développement (AFD),  Le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) ou encore Vinci proposent régulièrement des contrats de ce type.

 

Travailler au Cambodge sans diplôme

Arriver au Cambodge sans diplôme afin d’ouvrir son propre commerce comme une Guest House ou un bar est possible, nous confirme Cendy Lacroix. Cependant les entreprises et les chasseurs de tête recrutent davantage des diplômés. Le plus important au Cambodge reste néanmoins la capacité d’adaptation.

 

 

 

                

 

 Les centres linguistiques et écoles sont en constante recherche d’enseignants anglophones. Pour la plupart de ces postes, vous n’aurez besoin que du TEFL ou du CELTA ou d’une expérience similaire. En revanche, pour enseigner une école internationale ou une matière plus spécifique, des diplômes tels que le CAPES ou le PGCE sont requis. Vous pouvez trouver des offres d’emplois sur les sites internet Dave ESL Cafe et Tefl.com. l’autre possibilité est de se rendre directement dans les écoles afin de soumettre votre CV. Mais elles préfèreront à coup sûr employés quelqu'un dont la langue maternelle est l'anglais.

Enseigner le français est possible, mais la demande est plus rare.

 

Il est néanmoins évident que de vos qualifications et vos diplômes dépendra le niveau de votre salaire.

Cependant, avec une bonne capacité d’adaptation et des ambitions salariales raisonnables, trouver un emploi sans diplôme au Cambodge est parfaitement possible.

 

lim Hong google translate en khmer
crédit : Lim Hong 

Travailler au Cambodge sans parler khmer ou anglais

Trouver un emploi sans parler khmer au Cambodge est tout à fait possible dans une entreprise étrangère. La plupart du temps, les Cambodgiens embauchés dans ces structures parlent un anglais au moins intermédiaire. Être capable de parler quelques mots en khmer est néanmoins bien vu, cela vous rapprochera de la population et pourra régler de nombreuses affaires.

 

Par ailleurs, travailler au Cambodge sans parler ni anglais, ni khmer est pratiquement impossible. Il faudrait que vos collègues, vos fournisseurs, vos clients parlent tous français. Or dans le monde du travail, outre les cambodgiens, on croise toutes les nationalités. L'anglais est la langue que la plupart partage. 

Le Cambodge est un pays encore en devenir. Il offre un éventail vaste d'opportunités à qui sait les saisir. Le salarié se verra généralement confier plus de responsabilité qu'il n'en aurait dans un poste similaire en France. 

Mais si vous êtes tenté par l'expérience, si le cadre de vie vous paraît enchanteur n'oubliez pas que travailler sans cravate ou en bermuda pour certains, reste travailler. La réussite sourira toujours aux plus assidus, aux plus réactifs, aux plus talentueux.

 

La quarantaine au Cambodge

Pour contrer la menace Covid le gouvernement cambodgien a institué une quarantaine obligatoire pour tous les nouveaux arrivants.  Les conditions de cette quarantaine peuvent beaucoup varier d'un hôtel à l'autre.  

Les condition d'entrés peuvent  aussi changer très rapidement. Nous en avons dresser un point complet. N'hésitez pas à consulter l'Ambassade du Cambodge

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