Avis aux amateurs de voyages : la compagnie ferroviaire LNER a récemment fait part de son intention de réduire le temps de trajet entre Londres et Edimbourg. Son but ? Concurrencer la voie aérienne, qui relie Londres à la capitale écossaise en seulement une heure et 20 minutes.


Des trajets Londres - Edimbourg bientôt raccourcis d’une demi-heure ?
La nouvelle est tombée le mardi 9 janvier 2024. La London North Eastern Railway (LNER) souhaite réduire la durée du parcours reliant Londres Kings Cross à la gare d’Édimbourg.
"Nos aspirations restent de faire circuler des trains plus fréquents et plus rapides avec des services entre Édimbourg et Londres ayant un temps de trajet d'environ quatre heures”, a déclaré un porte-parole de la LNER au Standard.
Pour aboutir à ce projet, la LNER compte déployer ses trains de modèle Azuma, mais surtout réduire le nombre d’arrêts entre les deux villes. Alors qu’il faut actuellement compter en moyenne 4h30 pour se rendre de Londres à Édimbourg en train, les trajets devraient être raccourcis d’une demi-heure.

La liaison ferroviaire Londres - Edimbourg bientôt plus rapide que l’avion ?
Pour voyager depuis l’un des principaux aéroports londoniens jusqu’à Edimbourg, il faut généralement compter entre 1h10 et 1h20 de vol. Une rapidité jusqu’ici inégalée. Mais à cela s'ajoutent de longues minutes - voire des heures - de voyage entre le lieu de résidence des voyageurs et les aéroports londoniens, puis le trajet de l’aéroport d’Edimbourg à leur logement sur place. La durée totale du parcours avoisine donc bien souvent les 4 heures, de quoi laisser une marge de manœuvre conséquente pour l’amélioration des performances de la compagnie ferroviaire.
En écourtant le transit entre la gare de Kings Cross - très centrale - et celle d’Edimbourg, la LNER espère concurrencer ses homologues aériens (EasyJet, RyanAir, British Airways, Flybe). Une visée écologique réside aussi dans cette initiative : inciter les voyageurs à se déplacer davantage en train permet de réduire leur empreinte carbone.
Le projet doit encore être validé par le Department for Transport (DfT), pour une mise en place dès décembre 2024.
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