En prévente à partir du 23 avril, le ticket 29 euros offrira un accès aux transports publics dans la ville de Berlin. Une initiative attendue qui interroge cependant sur ses coûts.
Le Berlin-Abo - le retour du ticket à 29 euros - sera en prévente à partir du 23 avril, a annoncé la sénatrice à l'économie, Franziska Giffey. Pour 20 euros de moins que le Deutschland Ticket, cet abonnement offrira un accès aux transports en commun de Berlin et le gouvernement du land vise ainsi à rendre la mobilité abordable pour tous. Prévu pour le 1er juillet, cet abonnement annuel, valable dans la zone tarifaire AB de Berlin, ne sera pas disponible sous forme de carte mensuelle. Seul le titulaire inscrit sur la carte pourra l'utiliser (l’abonnement n’est pas transférable ; il est nominatif), avec la possibilité d'emmener un enfant de moins de 6 ans et un chien gratuitement, mais pas un vélo. La validité se limite à la limite de la ville et n'inclut ni l'aéroport BER, ni Potsdam.
Das 29-Euro-Ticket für Berlin kommt. Der Vorverkauf startet nächste Woche.
— Senatsverwaltung für Wirtschaft, Energie, Betriebe (@SenWiEnBe) April 16, 2024
Dazu #BVG-Aufsichtsratsvorsitzende und Senatorin für Wirtschaft, Energie und Betriebe @FranziskaGiffey:
(1/4) pic.twitter.com/JUXK8bBSbE
Si belle qu'elle soit pour les utilisateurs, cette initiative représente un coût important pour Berlin, qui devrait percevoir une allocation annuelle de 300 millions d'euros dans le budget de l'État. Le sénateur des finances, Stefan Evers (CDU), a averti que ce montant pourrait même atteindre jusqu'à 350 millions d'euros par an, en raison de l'afflux attendu vers l'abonnement avec la probable nouvelle hausse du prix du Deutschland Ticket. Malgré les préoccupations concernant les coûts, la sénatrice des transports, Manja Schreiner (CDU), a assuré que le financement du Berlin-Abo était sécurisé. Le projet suscite également des interrogations sur ses répercussions sur les investissements dans les transports respectueux de l'environnement. Les Verts et la Gauche craignent que cet engagement ne se fasse au détriment du développement des modes de transport écologiques comme le vélo. En parallèle à cette annonce, des discussions ont eu lieu concernant l'expansion du réseau de métro de Berlin, avec des plans pour la prolongation de la ligne U3 et l'automatisation partielle des lignes U5 et U8.
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