Une cinquantaine de personnes étaient présentes le vendredi 5 avril au Lycée français de Valence, pour assister à une performance théâtrale étudiante réalisée dans le cadre du projet Erasmus+ "Archipelago".
Le but du projet Archipelago est de créer en deux ans une œuvre artistique mêlant art et science. Pour ce faire, vingt-cinq élèves de seconde, issus d'écoles grecque, françaises, turque et du Lycée de Valence ont travaillé ensemble : un véritable « mélange européen » selon les mots de Frédéric Rousselle, directeur d'ouverture européenne et internationale au Lycée Ozanam (Lille). Pendant une semaine, ces comédiens en herbe se sont rendus en Espagne pour présenter le fruit de leur collaboration.
Accueillis par Régis Raufast, le proviseur de l'établissement de Paterna, et introduits par Thierry Poquet, leur metteur en scène et directeur artistique, les lycéens ont joué pendant une heure plusieurs saynètes, devant une audience attentive. Pas de rapport entre les différentes scènes si ce n'est un thème commun : les flux. Thierry Poquet explique que ce qui est « vraiment intéressant » pour diriger de jeunes amateurs, c'est de « partir de leur vécu ».
Et justement, la première scène sent le vécu : une jeune fille réclame un animal de compagnie à sa famille. Les représentations qui suivent sont plus conceptuelles, avec de longues tirades parfois enrichies de pas de danse, morceaux de musique ou chants. Toutes les langues se mélangent. Cette mise en scène contemporaine déconcerte parfois les adolescents présents dans le public, qui rient et se poussent du coude. Mais à la fin, les comédiens sont chaleureusement applaudis : une expérience enrichissante pour des jeunes dont certains, nous explique Frédéric Rousselle, « n'avaient jamais fait de théâtre auparavant ».
Organisé en partenariat avec les Lycées Ozanam et Beaussier (France), la St Catherine’s British School (Grèce) et l’özel takev Okullari (Turquie), ce spectacle était un mélange entre différents sujets, différents genres, mais aussi différentes cultures européennes. Cette jeune génération, nous assure Thierry Poquet, est « en train d'écrire une nouvelle page de l'humanité ».
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