Championne de l’attractivité
En 2017, les prix de l’immobilier dans l’ancien ont bondi de 12,1 % selon les Notaires de France. C’est la plus forte hausse dans une grande agglomération française. Bordeaux occupe désormais, et pour la première fois, la tête du classement des villes de province les plus chères de France. Le prix moyen du mètre carré y est de 3 590 euros. La rançon du succès en quelques sorte pour cette ville qui bénéficie d’un excellent dynamisme économique actuel et futur.
Pour éviter l’agitation de la capitale, les cadres parisiens sont en effet plus de 60 % à se déclarer prêts à quitter Paris pour la province. Et cela, même si leur salaire devait être moins important (étude Cadremploi - 2017). La ville de Bordeaux est celle où ils se verraient déménager en premier. Ils sont 58 % à envisager d’y élire domicile. Une attractivité économique également soulignée dans le monde des affaires. La capitale du vin est la 2ème ville préférée des dirigeants, lorsqu’on les interroge sur quelle sera “la ville entreprenante de demain” en France (étude EY - 2017).
Un cadre de vie plébiscité
Les faits ont d’ailleurs tendance à confirmer ces prévisions. Entre 2009 et 2014, la population bordelaise a connu une importante progression de 8%. Et cela ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin : selon les estimations de la ville de Bordeaux, la métropole approchera le million d’habitants d’ici 2030.
Nul doute que la douceur du cadre de vie bordelais joue en sa faveur. La ville de France où l'on mange le mieux au restaurant (devant Paris et Lyon, selon le classement 2017 du site gastronomique Atabula) attire d’abord pour la qualité de son environnement. Un climat accueillant, des façades fraîchement rénovées, de nombreux espaces verts et l’accent mis sur les modes de transports doux (tram, pistes cyclables) favorisent le côté agréable de la ville. Tout comme la proximité des plages, à 45 minutes en voiture du centre-ville.
L’inauguration en 2017 de la nouvelle ligne TGV, qui relie désormais la ville à Paris en deux heures, a fini de convaincre de nombreux indécis qui hésitaient encore à franchir le pas.
Un solide investissement
En 2008, le mètre carré pour les appartements anciens à Bordeaux valait 2 564 euros. La ville occupait alors la 7ème place seulement des villes les plus chères de province. Dix ans plus tard, le prix du mètre carré est 1 000 euros plus cher. Soit une hausse de près de 40 %.
Une progression fulgurante qui pourrait laisser croire en l’existence d’une “bulle immobilière bordelaise” ? Pas si sûr. L’offre étant largement inférieure à la demande, et notamment concernant les locations étudiantes, on y loue donc sans difficulté. De quoi se prémunir contre toute vacance locative pour les investisseurs.
Les loyers, également en forte hausse, peuvent permettre de couvrir totalement ses mensualités de prêts et ainsi de bénéficier pleinement de l’effet de levier du crédit. Bordeaux offrant en plus l’avantage d’afficher des prix au mètre carré toujours bien en deçà de ceux pratiqués à Paris. Vous offrant donc la possibilité d’acquérir un deux pièces ou un trois pièces plus aisément.