Édition internationale

Education : le regard de l’OCDE sur la France et l’Italie

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Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 16 septembre 2017

L’OCDE a publié hier son étude annuelle « Regards sur l’éducation », une photographie des systèmes éducatifs à travers le monde. L’occasion de comparer la France et l’Italie.

Les deux pays voisins ont quelques points communs. Les écoliers de primaire passent le même nombre d’heures sur les bancs de l’école, environ 4.200 au total pour le cycle entier, soit davantage que la moyenne des pays de l’OCDE (environ 4.000). Pour autant, ce sont les petits écoliers français qui ont eu le moins de jours de classe en 2016-2017 - seulement 162 jours par an – et ce par rapport à tous leurs petits camarades des pays de l’OCDE. Une spécificité bien française qui peut s’expliquer notamment par la semaine de quatre jours et demi d’école, contre cinq pour ses voisins comme l’Italie.
 

Diplômés, l’Italie à la traîne

La Botte est pointée du doigt. Sur 100 italiens, seuls 18 sont diplômés de l’Université, soit la moitié de la France à peu près et de la moyenne des pays industrialisés (36 %). Seul le Mexique fait pire. Les meilleurs élèves se trouvent au Royaume Uni (46 %) et en Suisse (41 %). Selon le rapport, les chiffres italiens s’expliqueraient part « des perspectives de travail insuffisantes et de trop bas retours financiers » après la fin des études.
 

Etudes plébiscitées

A l’université, les italiens ont un large penchant pour les sciences humaines : 39 % des étudiants ont suivi des études de lettres, d’art, de sciences sociales et de journalisme. Contre 17 % des étudiants français, alors que la moyenne OCDE est établie à 23 %. Une situation italienne qui a des « conséquences négatives sur le taux d’occupation des diplômés », souligne le rapport, ces filières offrant peu de débouchés, contrairement à celles scientifiques. Pour autant, les disciplines de sciences et d’ingénierie ne remportent pas beaucoup de succès : seuls 23 % des étudiants italiens, contre 26,5 % des étudiants français. Les jeunes Allemands en sont plus friands : 39 % des jeunes rentrent sur le marché du travail avec un diplôme scientifique en poche.

lepetitjournal.com Milan
Publié le 13 septembre 2017, mis à jour le 16 septembre 2017
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