Le monument représentant Vittorio Emanuele II sur son cheval est teinté de jaune depuis un mois suite à un acte de vandalisme de militants environnementaux. Après plusieurs tentatives de nettoyage, la peinture déversée se révèle non lavable.
L’imposante statue qui trône sur la place du Duomo de puis 1896est teintée de jaune depuis plusieurs semaines. En cause, l’énième acte de vandalisme des militants environnementaux Ultima Generazione qui protestent contre les changements climatiques en s’attaquant au patrimoine culturel, qu’il s’agisse d’œuvres d’art ou de monuments. Si la peinture utilisée est en général lavable, ce n’est visiblement pas le cas de celle qui a recouvert Vittorio Emmanuel II sur son cheval le 9 mars dernier.
En effet, après plusieurs tentatives de nettoyage, le ministre de la Culture Gennaro Sangiuliano est intervenu en expliquant dans un communiqué que « l'eau utilisée en grande quantité avec les nettoyeurs haute pression s'est avérée être un moyen inadapté ou en tout cas insuffisant pour enlever la peinture. De plus, même d'autres tentatives menées par les pompiers n'ont pas aidé, aussi car un jet d'eau trop puissant risquerait d'écailler la surface en marbre du monument. » Des travaux de restauration se révéleraient donc nécessaires, entraînant « des coûts plus élevés pour la collectivité », précise le ministre.
« Eco-vandales », vers une loi punitive
Face à la recrudescence de ces actes de vandalisme, un projet de loi proposé par le ministre de la Culture Gennaro Sangiuliano, récemment approuvé, prévoit des amendes allant jusqu'à 60.000 euros à reverser au ministère de la restauration des biens.
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