Les Italiens ne remplissent pas leur chariot de course comme on s’y attendrait. Exit les pâtes. C’est surtout la charcuterie et la bière qui contribuent au chiffre d’affaires des supermarchés.
Les pâtes n’ont plus le vent en poupe à en croire les résultats de l’étude de marché menée par le groupe Nielson qui a analysé le chariot des Italiens sur toute l’année 2017. L’aliment phare de la cuisine italienne a en effet chuté de près de 10%, correspondant à 73 millions d’euros. Autre grand perdant : le lait frais qui a connu une baisse de 1,9% de consommation (700 millions) qu’il soit entier ou demi-écrémé. Exception faite pour le lait « facile à digérer » qui semble entrer dans le régime quotidien de nombre d’italiens avec des ventes qui ont triplé (+208%)
Un chariot calqué sur la météo
Jambon et saucisson ont remporté la préférence des Italiens en 2017 avec une hausse de leur vente de 7,5%, apportant ainsi 1,75 milliards d’euros aux supermarchés. Dans une autre catégorie de produit, la bière, principalement la blonde, a connu une augmentation de ses ventes de plus de 8% en 2017, engendrant un chiffre d’affaire de 1,53 milliards.
On retrouve ici deux catégories de produits qui ont certainement bénéficié des températures supérieures à la moyenne en 2017 et qui ont favorisé l’achat d’aliments adaptés à une consommation à l’extérieur.
Augmentation de prix fulgurante
Le produit qui a connu la plus importante hausse de prix est l’huile d’olive extra-vierge. Mais comme la cuisine méditerranéenne ne peut s’en passer, son volume a malgré tout augmenté, de 2,1%. Une hausse limitée, mais qui a engendré un chiffre d’affaire de +9%.