Le prix des locations a augmenté de manière générale en Italie au cours de l’année 2017. Et Milan reste la ville où les loyers sont les plus chers.
Milan est la ville d’Italie où le coût des locations est le plus élevé : c’est ce qu’affirme le dernier rapport du réseau immobilier Solo Affitti, réalisé avec l’aide de la société d’études économiques Nomisma. Aussi, les loyers coûtent en moyenne 938 euros par mois dans la capitale lombarde. Un prix qui a globalement augmenté de 0,8% par rapport à l’année passée et de 8% pour les appartements meublés.
Et ce sont plus précisément les loyers des studios qui ont connu une forte augmentation à Milan, comme le souligne le bureau d’études Tecnocasa. En effet, au cours du premier semestre de l’année 2017, les appartements d’une pièce ont coûté en moyenne 2,7% de plus qu’au second semestre de 2016. Les loyers des deux pièces ont quant à eux subi une augmentation de 1,6% et les trois pièces de 1,7%. Il faut ainsi désormais prévoir dans la capitale lombarde environ 550 euros par mois pour un studio, 750 euros pour un deux pièces et 990 euros pour un trois pièces.
Milan creuse l’écart avec les grandes villes
Le rapport de Solo Affitti précise également que cette augmentation vient encore creuser l’écart entre Milan et Rome, d’autant que la Capitale a vu ses loyers diminuer de près de 4.1% cette année. Les locations y coûtent ainsi en moyenne 789 euros par mois, soit 149 euros de moins qu’à Milan. En 2016, cet écart s’élevait à 108 euros.
Vient ensuite la ville de Florence où, après une diminution de 1,4%, les loyers s’élèvent en moyenne à 652 euros par mois. Puis Venise, en quatrième position, où les locations ont augmenté cette année de 9,1% et demandent en moyenne 631 euros par mois. Les villes les moins chères sont Catanzaro (327 euros), Pérouse (356 euros) et Potenza (367euros).
Les prix des locations ont aussi globalement augmenté dans le Belpaese : après la stabilité de l’année passée, les loyers se montrent de manière générale 2,6% plus chers et 4,1% plus coûteux si l’on prend en considération les meublés.
A noter : ce sont surtout « les studios, les trois et les quatre pièces » qui sont le plus touchés par l’envolée des prix.