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Quand faut-il faire reconnaître son diplôme en Italie

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Écrit par Coline Léonate
Publié le 4 octobre 2017, mis à jour le 4 octobre 2017

Que l’on soit étudiant ou travailleur, la reconnaissance du diplôme est un point clé dans la poursuite des études ou la recherche d’un emploi. Plusieurs solutions sont envisageables. Explications.

 

Depuis 2008, le NARIC (National Academic Recognition Information Centres) de l’Union européenne et l’ENIC (European National Information Centres) du Conseil de l’Europe et de l’UNESCO sont habilités à délivrer des attestations d’équivalences de diplômes dans l’Union européenne. Attention, ces centres ne donnent pas un diplôme, mais trouvent une correspondance entre le diplôme que l’on possède et le diplôme le plus ressemblant dans le pays d’accueil.

En Italie, le CIMEA (Information Centre on Academic Mobility and Equivalence), au sein du NARIC, est l’organisme officiel chargé de faciliter la compréhension des composantes italiennes et étrangères des diplômes. Le CIMEA a créé un service de certification et de comparaison entre diplôme étranger et diplôme italien. Ce service existe pour l’enseignement secondaire (collège et lycée) et le diplôme universitaire. Si l’on veut poursuivre ses études en Italie, il ne s’agit pas de convertir un diplôme étranger en diplôme italien, mais de vérifier si les conditions d’entrée au niveau d’étude voulue sont remplies.

 

Le système ECTS comme base de reconnaissance

Ce système, utilisé par exemple dans le cadre du programme Erasmus, permet de faciliter la mobilité, le transfert et la reconnaissance des études d’un pays à un autre au sein de l’Union européenne. Pour valider une année, il faut avoir suivi entre 1.500 et 1.800 heures de cours (environ 25 heures par semaines) et avoir obtenu 60 crédits ECTS lors des examens. La charge de travail réalisée et les connaissances devant être acquises par l’étudiant servent de base d’attribution de ces crédits.

 

La reconnaissance professionnelle, pour quels métiers ?

L’Italie divise les professions en deux catégories. On trouve d’un côté les professions réglementées, dont la pratique est régie par la législation nationale. De fait, la loi établit le niveau d’études minimum requis et un code d’éthique. La pratique de ces métiers est donc protégée par la loi et nécessite de remplir les critères établis par celle-ci ; il est donc nécessaire d’avoir un diplôme reconnu pour y travailler et de passer un examen d'habilitation dans le pays d'accueil.

L’autre catégorie comprend les professions non-réglementées légalement, c’est-à-dire celles qui ne nécessitent pas de qualification ou de compétences particulières pour être exercées. Quiconque désire pratiquer un métier dans cette catégorie n’a pas besoin d’obtenir une reconnaissance officielle ou légale pour entrer dans le marché du travail italien. Cela inclut par exemple certains métiers artistiques, de la communication ou de la publicité.

Pour faire traduire ses diplômes en italien, consultez la liste des traducteurs assermentés du Consulat général de France à Milan.

 

Publié le 4 octobre 2017, mis à jour le 4 octobre 2017

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