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Sylvain Piacenza : « Il faut diversifier son patrimoine »

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Écrit par Crystal Finance
Publié le 3 mars 2020, mis à jour le 4 mars 2020

Que l’on soit très prévoyant ou pas du tout, la question de l’optimisation de son patrimoine finit toujours par se poser. Comment protéger sa famille et ses revenus ? Quelles solutions pour améliorer sa fiscalité ? Comment financer les études des enfants et acheter son premier logement ? Faut-il préparer sa retraite ? La problématique patrimoniale réunit autant d’interrogations qu’il existe de profils et de conjonctures, nous assure Sylvain Piacenza, conseiller en gestion de patrimoine pour Crystal Finance, agence spécialisée dans la gestion de patrimoine. Il nous livre quelques pistes à privilégier pour générer du rendement.

Crystal Finance propose du conseil en gestion de patrimoine, mais quel est l’intérêt de rencontrer une agence comme la vôtre, plutôt que son banquier, son assureur ou même de gérer seul son patrimoine ?

Notre métier est de faire du conseil avant tout et nous le faisons selon une approche globale, élaborée sur mesure à partir de trois marchés : les marchés de taux, les marchés financiers et immobiliers et le crédit. Chacun a ses caractéristiques avec des avantages et des inconvénients. Notre rôle est d’utiliser ces outils et de conseiller nos clients en fonction de la conjoncture, mais surtout selon leur sensibilité et leur profil, car il n’y a jamais deux situations identiques. Nous passons beaucoup de temps à interroger nos clients sur leur parcours, leur situation, leurs besoins, leurs attentes, etc. Nous posons un diagnostic, et ensuite nous leur faisons des propositions. Nous avons besoin de bien comprendre le profil et les attentes de ces derniers pour les conseiller au mieux et surtout tout au long de leur vie. L’autre spécificité de Crystal Finance est que nous travaillons en « architecture ouverte » pour nos solutions d’investissement, ce qui signifie que nous n’avons pas de produits « maison » imposés, nous collaborons avec de nombreux partenaires. Nous choisissons donc les produits les plus pertinents pour nos clients et si nous estimons qu’un produit n’est plus aussi performant ou pertinent, nous proposons d’autres solutions.

Vous parlez de trois marchés, mais les marchés de taux sont en négatif ; peut-on encore y prêter attention ?

Les marchés de taux aujourd’hui sont en effet passés en négatif, ce qui signifie que placer de l’argent en banque ne rapporte rien, mais pourrait même coûter de l’argent ! Les produits de taux sont un placement compliqué mais, selon le profil du client, nous pouvons en intégrer dans son patrimoine, car il y a quand même encore une niche avec les supports en euros des contrats d’assurance vie qui rapportent, et ce, malgré la baisse. Notre rôle est de trouver l’instrument qui permet d’assurer au plus près la sécurité demandée par le client.

Peut-on alors envisager d’investir sur les marchés financiers qui semblent aussi très fluctuants ?

Oui, sur du long terme, mais pas pour tout le monde. Là encore, il faut faire une bonne sélection des produits pour gagner de l’argent, et on oublie le court terme, c’est trop volatil. Aujourd’hui, les marchés d’actions ne réagissent plus à la bonne ou mauvaise santé d’une entreprise et à sa valeur économique, ils réagissent au dernier tweet de Donald Trump… Cela ne veut pas dire que les marchés financiers sont à bannir, mais plutôt qu’il faut proposer des solutions qui protègent le client tout en lui amenant la rentabilité recherchée.

Est-ce finalement sur l’immobilier que tout le monde se retrouve ?

C’est concret, on sait ce qu’on achète. Et puis, les Français comme les Italiens aiment la pierre : 90 % des personnes commencent par investir dans leur résidence principale. On se dit qu’avec le temps les biens immobiliers prennent de la valeur, mais la réalité n’est pas toujours celle-ci. On l’a vu en Espagne et aux États-Unis avec la bulle immobilière. Là encore, notre rôle est de sensibiliser nos clients et de les alerter si besoin.

Les risques sont finalement partout, comment les réduire ?

En diversifiant les placements sur les trois marchés, mais aussi à l’intérieur de chaque marché. Dans le marché immobilier, par exemple, il y a des tas de choses à faire, mais il faut aiguiller le client sur ce qui est pertinent en fonction de son projet de vie.

Qui dit immobilier, dit crédit et on peut dire qu’en ce moment les nouvelles sont plutôt bonnes de ce côté, non ?

Oui, si les marchés de taux rapportent peu, a contrario s’endetter aujourd’hui ne coûte rien ! L’argent est gratuit, il faut aller le chercher auprès des banques. Aujourd’hui, nous sommes dans une situation où on s’enrichit en s’endettant.

Si chaque client est unique, il y a tout de même des profils. Quels sont les grands axes d’investissement et de placement ?

On ne prend pas les mêmes risques quand on est au début de sa carrière ou au moment du départ à la retraite. Disons que l’on va sensibiliser un profil de jeune actif à la prévoyance, c’est-à-dire protéger ses revenus et protéger sa famille, mais on va aussi l’accompagner pour démarrer la constitution de son patrimoine : mettre en place de l’épargne pour les études des enfants à long terme, pour l’achat d’une résidence principale, etc. Pour les profils qui sont déjà installés dans la vie, les profils dits de croissance, les préoccupations premières sont d’anticiper le départ à la retraite et le financement des études des enfants à court terme. Pour ces profils, on va diversifier et prendre peut-être moins de risques. Ensuite, nous avons le profil de rente, les personnes qui ne travaillent plus. L’idée est d’organiser le patrimoine pour aller chercher de la rente. C’est aussi un moment où on aborde avec nos clients la question de la transmission du patrimoine.

 

patrimoine expatrié

 

CRYSTAL FINANCE
Numéro 1 en France de la gestion du patrimoine et spécialiste du conseil auprès des non-résidents fiscaux français partout dans le monde. Crystal c’est 300 collaborateurs dans le monde entier, 44 000 clients dont 5 000 expatriés et 8 milliards d’euros d’actifs conseillés.

 

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Publié le 3 mars 2020, mis à jour le 4 mars 2020

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