Après la Banque d’Italie la semaine dernière, le FMI aussi revoit drastiquement à la baisse les prévisions du gouvernement en matière de croissance pour 2019.
L’année 2019 annonce une faible croissance du PIB italien selon le Fonds monétaire international : 0,6%, soit 0,4% de moins que les estimations du gouvernement. Ce dernier avait pourtant déjà revu à la baisse ses comptes dans le cadre de ses tractations avec l’UE, prévoyant une croissance non plus de 1,5% mais de 1%.
La semaine dernière, c’était la Banque d’Italia qui annonçait une hausse du PIB de 0,6% en 2019. Des prévisions également inférieures de 0,4 points par rapport à celles du gouvernement donc, et très peu appréciées du vice-premier ministre Luigi Di Maio qui avait alors accusé la Banque d’Italia de « se tromper souvent ».
Pour autant, si le spread (différentiel entre le taux d’emprunt sur 10 ans de l’Allemagne et de celui de l’Italie) continue à rester élevé, la croissance pourrait même être inférieure à 0,6%, s’inquiète le FMI. « Une durée prolongée du spread élevé pourrait mettre sous pression les banques italiennes, peser sur l’économie et empirer la dette publique », indique le rapport.
Ralentissement mondial
Au niveau mondial, le PIB ralentit de deux décimales et atteint 3,5%, celui de la zone euro de 0,3 points, se situant ainsi à 1,6%.
Aux côtés de l’Italie, l’Allemagne aussi fait l’objet d’une correction de la part du FMI avec une croissance prévue de 1,3% en 2019, soit 0,6 points de moins que les prévisions d’automne.
La France quant à elle, devrait connaitre une croissance de son PIB de 1,5% en 2019 (soit une correction de 0,1 point par rapport aux prévisions de cet automne).
