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Milan est confirmée ville plus « intelligente » d’Italie

Milan Smart cityMilan Smart city
Milan occupe la première place du classement ICity Rate 2017 / Wikimedia Commons
Écrit par Emmanuelle Révillion
Publié le 25 octobre 2017, mis à jour le 25 octobre 2017

Comparée à 106 villes italiennes, Milan est de nouveau élue « ville la plus intelligente » du pays, selon le rapport ICity Rate 2017.

 

Pour la quatrième année consécutive, Milan prend la première place du podium : elle est considérée comme la ville la plus « intelligente » d’Italie. C’est ce qu’affirme le classement du dernier rapport ICity Rate de la FPA, qui a comparé 106 villes de la Péninsule.

De l’anglais « smart city », les villes sont désignées comme « intelligentes » lorsqu’elles sont capables, grâce à une bonne maîtrise des technologies de l’information et de la communication, d’optimiser la qualité de leurs services, leurs coûts ou encore de répondre correctement aux besoins de leurs habitants.

Dans son analyse, la FPA a ainsi pris en compte 15 dimensions : la pauvreté, l’éducation, la qualité de l’air et de l’eau, les énergies, la croissance économique, le taux d’emploi, le tourisme et la culture, la recherche et l’innovation, la transformation digitale et la transparence, la mobilité durable, le traitement des déchets, les espaces verts, le sol et le territoire, la légalité et la sécurité et la gouvernance.

Sans surprise, parmi les 106 villes étudiées, les premières places du classement sont largement occupées par les villes du Nord du pays, suivies par celles du Centre. Le Sud apparaît encore une fois en retard par rapport à ces dernières.

 

Milan, à la traîne sur les questions environnementales

La capitale lombarde se distingue des autres villes, notamment pour sa croissance économique, son respect d’une mobilité durable, ses capacités de recherche et d’innovation ainsi que pour son développement digital. Elle enregistre également de très bons résultats en ce qui concerne la participation des citoyens et la gestion des biens communs.

Cependant, cette année, avec l’introduction de nouveaux critères environnementaux, la distance avec ces dernières s’est considérablement réduite. Et cela plus particulièrement en ce qui concerne deux variables : la consommation des sols, pour laquelle elle se retrouve à la 97ème position et la qualité de l’air, qui la place à la 98ème position.

Aussi, la ville est suivie de près dans le classement par Bologne, qui occupe la deuxième place et Florence, qui se situe cette année en troisième position.

Emmanuelle Révillion
Publié le 25 octobre 2017, mis à jour le 25 octobre 2017

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