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L’Italie continue de filer vers la dépopulation en 2019

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Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 14 juillet 2020, mis à jour le 14 juillet 2020

L’Italie a perdu un demi-million d’habitants en 5 ans, révèle le bilan démographique de 2019 publié ce lundi par l’Istat. En cause notamment, la chute des naissances et la hausse des départs à l’étranger.


La baisse démographique qui a caractérisé ces 5 dernières années se poursuit dans la péninsule.
L’importante chute des naissances cumulée à la hausse des départs à l'étranger, ne sont pas compensées par les arrivées d'étrangers, a annoncé lundi l'Institut national des statistiques (Istat) en présentant son triste bilan démographique annuel.
Résultat, 60.244.639 personnes résident en Italie au 31 décembre 2019. C’est près de 190.000 de moins qu’au début de la même année et 551.000 personnes de moins qu’en 2014 à la même date, souligne l’Istat.
Cela s’explique par un « nouveau record négatif de naissances », remarque l’Istat. Quelque 420.000 nouveaux-nés ont été inscrits aux registres d’état civil, soit 19.000 naissances en moins qu’en 2018, qui elle-même était une année négative.

Vieillissement démographique

Par ailleurs, le vieillissement démographique s’accentue une nouvelle fois en 2019. Les décès dépassent les nouvelles naissances de 214.000.

Cette « substitution naturelle » déficitaire se voit empirée par le départ croissant des Italiens pour l’étranger, en hausse de 8% en 2019. Parallèlement, les arrivées d’étrangers venant s’installer dans la péninsule ralentissent. Elles atténuent la baisse globale de la population, mais ne la compensent pas. Sur les 194 nationalités représentées dans la péninsule, les Roumains sont le plus représentés (1,2 million), suivis par les Albanais (au nombre de 441.000), puis les Marocains (432.000), les Chinois (305.000) et les Ukrainiens (240.000). Ces cinq communautés représentent à elles seules près de la moitié de la population étrangère d’Italie, indique l’Istat.

Immigration interne

La baisse de la population est plus contenue au nord qu’au sud, selon le rapport de l’institut. Et pour cause, plus de 1,4 millions d’italiens ont migré des régions méridionales vers le nord du pays en 2019. Et l’Emilie Romagne apparaît comme la région la plus attractive pour les nouveaux résidents.

 

 

lepetitjournal.com Milan
Publié le 14 juillet 2020, mis à jour le 14 juillet 2020

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