A quelques jours de l’annonce du renforcement de l’axe Paris-Rome, le groupe des sages a été officiellement appelé à travailler sur la définition du traité du Quirinal.
L’accord politique prend forme. Le président français Emmanuel Macron et le premier ministre italien Paolo Gentiloni ont envoyé dimanche la lettre de mission aux six sages chargés de travailler au « Traité du Quirinal » qui devra donner « une forte impulsion aux relations entre les deux pays ».
Pour rappel, ce traité de l’Elysée transalpin a pour objectif de conférer un « cadre plus stable et plus ambitieux » à la coopération franco-italienne, comme déclaré lors de la conférence commune le 10 janvier dernier. Le projet entend ainsi resserrer les liens entre Rome et Paris, notamment dans les domaines de la coopération économique, industrielle et de l’innovation d’une part et de la culture, de la recherche et de l’enseignement supérieur d’autre part.
Envoyée la veille du 55ème anniversaire de la signature du traité signé entre Paris et Berlin, la lettre mentionne que « l’Italie et la France sont naturellement liées par une promiscuité historique, économique, culturelle et humaine, exceptionnelle. Le traité du Quirinal devra donner une forte impulsion aux relations entre nos pays, en structurant et en leur donnant de nouveaux objectifs, enrichis par une dimension bilatérale et européenne ».
Le traité doit être défini d’ici la première partie de 2018 et officiellement signé dans le palais de la présidence de la République italien, au prochain sommet entre les deux pays, en septembre et octobre 2018.