Le classement 2019 de Transparency International place l’Italie 51ème des pays les plus touchés par la corruption. Une amélioration depuis 2012, mais nettement freinée cette année.
En 2019, l’Italie est le 51ème pays dans le monde dans le classement de la perception de la corruption, établi par Transparency International et publié le 23 janvier en marge du Forum de Davos. Avec un indice de 53 sur 100, la Péninsule a certes gagné 12 points depuis 2012, mais seulement un point par rapport à 2018.
La Péninsule a mené des efforts remarqués dans le classement depuis 2012 où elle était située 72ème. Le pays a en effet connu une nette amélioration grâce à l’adoption de la loi Severino sur la corruption, puis en 2014 avec l’institution de l’Anac (autorité nationale anti-corruption).
Pour expliquer le ralentissement actuel, une note du rapport pointe du doigt le manque de « réglementation du lobbying et des conflits d’intérêts », ou encore la nécessité d’un code pour les appels d’offre « plus simple et efficace ».
Chaque année depuis 1995, l’ONG établi un « indice de perception de la corruption » afin de mesurer les perceptions de la corruption dans le secteur public perçue dans les administrations publiques et la classe politique de 180 pays et territoires du monde.
En tête du classement, le Danemark et la Nouvelle-Zélande restent les meilleurs élèves avec 87 points. La France quant à elle, recule de deux places avec 69 points, et se classe 23ème.