Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

Volodymyr Zelensky remercie le Royaume-Uni pour son soutien

Manifestants pour l'UkraineManifestants pour l'Ukraine
Karollyne Hubert
Écrit par Léonie Bayon
Publié le 28 mars 2022, mis à jour le 28 mars 2022

Le Président ukrainien a fait le point sur ses plus proches soutiens occidentaux. Il a notamment remercié Boris Johnson pour son aide, son soutien dans les mots et les nouvelles sanctions prises contre la Russie.

 

Volodymyr Zelensky a déclaré que le Royaume-Uni était le pays qui « aidait le plus » l’Ukraine dans la guerre contre la Russie. « Il est clair que la Grande-Bretagne est de notre côté, elle ne fait pas un exercice d’équilibriste » a-t-il continué, exprimant par la suite sa déception face à la stratégie choisie par Emmanuel Macron. Zelensky n’a pas mâché ses mots, accusant la France d’hésiter à envoyer des armes car « elle a peur de la Russie ».

 

Poutine fait preuve de « barbarie »

La stratégie de la France fait état d’une approche moins appuyée que celle du Royaume-Uni. Le 24 mars, Boris Johnson a encore montré son soutien à l’Ukraine contre la Russie qui a « dépassé la ligne rouge de la barbarie », peu après que Biden ait qualifié Vladimir Poutine de « boucher ». Des déclarations que rejettent Emmanuel Macron qui préfère éviter les propos qui, selon lui, risquent une escalade de la violence.

 

Ces déclarations font suite au drame que connaissent les civils ukrainiens, qui ne devaient pourtant pas être visés selon les promesses du Président Poutine. Le dernier bilan estime à 2000 le nombre de victimes civiles dans la ville de Marioupol, au sud-est de l’Ukraine. En tout, plus de 5000 habitants auraient pour l’instant été enterrés.

 

De nouvelles sanctions mises en place contre la Russie

Samedi, Boris Johnson a encore provoqué une rupture samedi annonçant la fin de la normalisation des relations diplomatiques avec la Russie, même après un possible cessez-le-feu. Reprendre les discussions avec Poutine serait « s’accommoder à la tyrannie » et « essayer de normaliser de nouveau les relations avec Poutine après cela, comme nous l’avons fait en 2014, reviendrait à commettre exactement la même erreur » en référence à l’annexion de la Crimée.

 

Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gouvernement britannique a aussi mis en place plusieurs sanctions économiques pour tenter d’affaiblir la Russie. En fin de semaine dernière, le Premier Ministre a annoncé une nouvelle série de sanctions à l’encontre d’une cinquantaine d’entreprises russes et de personnalités russes et biélorusses. Au total, 1100 entités sont concernées par les sanctions britanniques.

 

Il a aussi appelé l’Occident à viser les réserves d’or russes pour avoir un réel impact sur le financement du conflit et « abréger la guerre ». Pour le moment, seules les réserves de devises sont visées, ce qui, seul, n’a pas d’impact suffisant sans bloquer le stock d’or estimé à 140 milliards de dollars.

 

De nouvelles négociations prévues cette semaine

Des négociations s’ouvrent mardi entre Kiev et Moscou à Istanbul après les nombreux appels à la discussion et au cessez-le-feu de la part du Président ukrainien. Face à la catastrophe économique et humanitaire ayant provoqué la fuite de près de quatre millions d’Ukrainiens selon l’ONU, le gouvernement ukrainien s’est dit prêt à discuter « en profondeur » la question d’une potentielle neutralité.