Le leader travailliste n’a pas hésité à blâmer entièrement le Premier ministre britannique quant à la situation actuelle, déplorant qu’il ait laissé le variant indien entrer sur le territoire.
Fier de sa formulation, il a ainsi évoqué ce « variant Johnson » à la télévision, mais surtout auprès du chef du gouvernement lui-même lors d’une session parlementaire de questions/réponses. Critiquant la fermeture trop tardive des frontières avec l’Inde, il a donc assené toute la responsabilité au blond platine : « Soyons très clair quant à pourquoi les taux d’infections sont si élevés : c’est parce que le Premier ministre a laissé le variant delta, ou plutôt le variant Johnson, s’introduire dans le pays ».
L’altercation a suscité pour seule réaction de l’intéressé une moue déconfite, suivie d’un rappel de son objectif de trouver une solution viable et équilibrée en vivant avec le Covid-19. Puis Keir Starmer d’enchaîner, le sommant d’annoncer ses prédictions quant au nombre d’hospitalisations et de décès à venir. Son interlocuteur n’aura pas été capable de fournir une réponse chiffrée.
"Appelons le variant Delta ce qu'il est : le variant Johnson.
Le premier ministre a maintenu nos frontières ouvertes et n'a pas réglé le problème du "Tester et Suivre" "
Boris Johnson doit annoncer lundi 12 juillet la confirmation officielle de la levée de presque toutes les restrictions en vigueur jusqu’alors. Une décision contestée par les scientifiques et son opposition, puisqu’elle engendrerait bientôt une recrudescence des contaminations très conséquente.