Le Japon avait tiré la sonnette d’alarme, dimanche, sur l’apparition d’un nouveau variant du coronavirus. Les personnes testées positives revenaient d’un voyage au Brésil. Par mesure de précaution, le Royaume-Uni a donc décidé d’interrompre toutes ses liaisons avec l’Amérique du sud et le Portugal.
Ce variant brésilien, défini comme « inquiétant » par l’OMS pourrait, selon l’organisation, impacter la réponse immunitaire de notre corps face au virus. Des analyses sont toujours en cours et pourraient durer « plusieurs mois », a indiqué un responsable du ministère nippon de la Santé. L’institut national japonais semble déjà détecter des similitudes avec les variants britanniques et sud-africains.
Le Portugal dénonce une mesure incompréhensible
Pour éviter tout risque de propagation du virus sur le territoire britannique, le ministre des Transports, Grant Shapps, a engagé des mesures draconiennes. A partir de 4h ce vendredi, toutes les liaisons entre l’Amérique du sud et le Royaume-Uni ont été suspendues. L'interdiction de voyage ne s'applique pas aux ressortissants britanniques et irlandais, ni aux individus disposant d’un droit de résidence au Royaume-Uni. Les personnes revenant d’Amérique latine doivent néanmoins prévoir une quarantaine de dix jours à leur arrivée au pays.
Grant Shapps a également interrompu les vols avec le Portugal en raison des liens étroits qui l’unissent au Brésil. Le ministre portugais des Affaires étrangères, Augusto Santos Silva, s’est indigné de cette décision qualifiée « d’absurde ». Aucune trace du nouveau variant n’a pour l’instant été détectée dans la péninsule Ibérique.
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