Le nouveau coronavirus continue de se propager dans le monde et le racisme envers les Asiatiques semble suivre le mouvement au Royaume-Uni, comme en France.
Ils sont onze cas confirmés en France et huit au Royaume-Uni. Des chiffres bas, mais qui suffisent à affoler les Français et les Britanniques. Et avec cette inquiétude, la discrimination envers les Chinois ne cesse de grandir. Dans les deux pays, les Asiatiques doivent faire face à des propos racistes et xénophobes, des intimidations et un harcèlement de plus en plus violents. Au centre chinois de Manchester, des plaintes sur des incidents racistes, visant les enfants dans les écoles de la région, ont été reçues. À l’Université de York, une annonce appelant au respect et à la tolérance a dû être communiquée, suite à la publication de commentaires racistes sur la page de confessions anonymes Yorfess. À Belleville, le second « Chinatown » de Paris, les commerçants et restaurateurs sont désolés de voir leurs commerces à moitié vides, les Chinois n’osant plus sortir de chez eux.
Des gouvernements, organismes et sociétés qui n’arrangent pas la situation
Fin janvier, l’Organisation Mondiale de la Santé a déclaré que l’épidémie constitue une « urgence internationale ». Des propos que le ministère de la Santé britannique a appuyé, ce lundi 10 février, en qualifiant le nouveau coronavirus de « menace grave et imminente pour la santé publique ». Il a aussi annoncé la mise en place de mesures plus strictes afin de stopper la propagation du virus et protéger le public. D’autre part, des compagnies telles qu’Air-France suspendent leurs vols vers et en provenance de Chine. À présent, le trafic aérien entre l’Europe et la Chine a été divisé par deux. Ces démarches et ces propos encouragent, même involontairement, la discrimination envers les Asiatiques. Malgré tout, des actions sont mises en place afin d’endiguer une montée du racisme anti-asiatique. Sur les réseaux-sociaux par exemple, le #JeNeSuisPasUnVirus s’est répandu, autant en France que dans le reste du monde.