Le National Health Service (NHS) a perdu plus d’un milliard de pounds destiné aux hôpitaux et aux soins COVID-19, un montant considérable et nécessaire pour faire face à la seconde vague épidémique. Conséquence, chaque hôpital britannique se retrouvera avec 20 millions de pounds en moins que prévu.
Face à la crise financière que traverse le NHS, le risque est grand : les chiffres explosent, le nombre de contaminations repart à la hausse, les soins intensifs s’accélèrent sur tout le territoire. Inquiets, les hôpitaux redoutent que les aides financières allouées au NHS ne puissent s’avérer suffisantes pour cet hiver.
Cette situation préoccupante remet en question les propos de Rishi Sunak, le ministre chargé des finances et du trésor, au début de la pandémie : « Nous donnerons au NHS toutes les ressources économiques dont il aura besoin. » Sauf qu’aujourd’hui, il manque plus d’un milliard de livres sterling dans les comptes du NHS. Et étant donné la dégradation de la situation sanitaire au Royaume-Uni, la crise économique du système de santé publique britannique demeure un sujet plus que préoccupant pour les hôpitaux qui craignent d’être débordés dans les mois à venir.
Sally Gainsbury, analyste politique au Nuffield Trust Health explique : « En mars, le chancelier de l’Échiquier, avait promis que le NHS aurait toutes les ressources financières nécessaires pour vaincre la crise sanitaire mais il semblerait qu’aujourd’hui les systèmes de santé britanniques ainsi que le NHS bénéficient de moins en moins de ces aides. »
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