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Un meurtre, une pipe et la science de la déduction

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Pexels
Écrit par Maud Finance
Publié le 30 janvier 2021, mis à jour le 4 février 2021

Quelques séries britanniques, commentées par une française égarée et si fière de l’être au cœur du royaume de sa majesté. Clap de fin !

 

« Je suis un sociopathe de haut niveau »

Sherlock Holmes, dans sa version revisitée par la BBC, est comme moi : il a peur de la routine. Non mais c’est vrai ! Quoi de plus affreux que de se lever chaque matin, métro-boulot-dodo, de faire la même chose jour après jour ; dans quel but au final ? (Bon vous allez me dire, c’est un peu notre quotidien aujourd’hui, nous n’avons pas le choix.) Mais pendant que je me divertis, comme le commun des mortels, en faisant toutes sortes d’activités ludiques (musées, restaurants, cinéma, mon dieu que cela nous manque !), Sherlock Holmes, lui, se réfugie dans les enquêtes pour meurtre. Après tout, chacun son truc, non ?

Mais revenons-en à nos moutons. Les histoires de crimes à élucider, j’adore ça. Pas vous ? Mais dans la série finalement, le meurtre, on s’en fiche un peu. On se laisse entraîner avec fascination par ce Sherlock moderne, qui sait toujours tout. Cela en deviendrait presque lassant, si son personnage n’était pas si politiquement incorrect. Parce qu’il le dit lui-même : « les héros ça n’existe pas, et si ça existait, je n’en serais pas un ».

Parce que oui, Sherlock s’ennuie quand il n’enquête pas, quand il n’y a pas de meurtres et que tout le monde se tient à carreaux. J’en viens presque à avoir de la peine pour ce bon petit Watson qui essaie en vain (ou presque) de chercher un brin d’altruisme en lui. Finalement, les gens qui meurent, c’est un peu le cadet de ses soucis. D’ailleurs, lorsqu’il rencontre le grand méchant Moriarty, il le décrit comme quelqu’un qui « s’ennuie autant que lui » et semble se délecter du nouveau défi qui vient de lui être attribué.

James Moriarty, son alter-ego version bad-boy lui donne donc des énigmes, quelque peu hors du commun (par exemple : répond à cette énigme, sinon je fais sauter le jeune homme qui me sert de kamikaze au beau milieu d’Oxford Street). Sherlock répondra toujours présent, mais davantage par amour du jeu que pour sauver des vies, ce qui ne semble être qu’un détail à ses yeux.

Voilà ce que j’aime voir dans les séries d’aujourd’hui ! Des héros qui n’en sont pas, mais surtout qui assument de ne pas l’être. Des personnages loin d’être manichéens, qu’on apprend à aimer non pas au premier coup d'œil, mais au fur et à mesure des épisodes.

Retrouvez le trailer de la saison 1 en cliquant ici. 

 

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