Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--

Trait d’humour : Baby Brexit, where are you ?

Brexit Londres accouchement difficile date reportée EuropeBrexit Londres accouchement difficile date reportée Europe
Colin
Écrit par Marie Colombier
Publié le 6 avril 2019, mis à jour le 10 avril 2019

La date prévue d’accouchement était le 29 mars 2019. Mais les médecins britanniques sont en désaccord sur les méthodes d’accouchement et le maintiennent au chaud.

C’est un conflit tellement sérieux que la mère a écrit hier aux grands pontes européens pour l’aider à trouver une solution sans douleur.

Rappelez-vous, en juin 2016, l’heureuse nouvelle était annoncée : Baby Brexit verrait le jour en mars 2019. Le père, complètement effondré, avait pris immédiatement ses jambes à son cou. Il n’avait pas pris la pleine mesure de ses actes, dit-on. Certains collègues de la mère y voyaient le début d’une nouvelle vie, libre et joyeuse. Mais d’autres y voyaient un repli sur soi, un nombrilisme.

En novembre 2018 : premières grosses contractions. Le projet d’accouchement de la mère est rejeté par le corps médical. La mère souhaite accoucher avec une pompe à morphine. En bref, elle veut gérer toute seule, mais si c’est trop douloureux elle veut quand même avoir la possibilité d’être soulagée. Le corps médical est partagé : autonomie ou non…

Entre novembre et mars : grossesse mouvementée. Tout le monde s’intéresse à la santé de Baby Brexit à venir. Certains médecins ne jurent que par une césarienne le 29 mars. Les autres s’y refusent. Ils évoquent les risques de carence et de sensibilité en cas de rupture brutale. Il y a même une ingérence dans le choix du prénom : Union douanière, No Deal, Référendum !

Obstinée la mère relance son projet de naissance une deuxième puis une troisième fois. Les médecins essaient de s’emparer du projet de naissance pour cause d’irresponsabilité de la mère. Rien à faire, personne n’est d’accord. Le terme est alors dépassé.

A J+4, la mère cherche un nouveau père. Mais il est trop protecteur à son goût. Il envisage de garder le bébé en couveuse après l’accouchement voire même de le transférer en pédiatrie à long terme.

A J+7, la mère écrit aux grands pontes de Bruxelles. Elle voudrait accoucher à Bruxelles fin juin. Ils lui proposent de venir accoucher sur place mais… dans un an.

Oh, Baby Brexit, Baby Brexit, where are you?

Pensez aussi à découvrir nos autres éditions