Pour l’instant, le Royaume-Uni est toujours engagé à quitter l'Union européenne le 29 mars puisqu’aucun accord n'a été ratifié ni aucun report validé par l’Union européenne.
Du 12 au 14 mars, les députés britanniques ont débattu et voté sur le sort des relations futures entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.
- Mardi 12 mars : l’accord sur le Brexit est rejeté pour la 2ème fois (premier rejet le 15 janvier)
- Mercredi 13 mars : le no-deal est rejeté par une large majorité (321 contre 278 voix).
- Jeudi 14 mars : le report du Brexit est voté (412 voix contre 202), ainsi qu'un nouveau vote sur l'accord de retrait négocié entre Londres et Bruxelles
Le report du Brexit, tributaire d’un nouveau vote...
Le report du Brexit voté hier dépend d’un nouveau vote – le troisième – sur l’accord de retrait de l'Union européenne négocié par Theresa May avec Bruxelles (accord déjà rejeté deux fois).
Ce vote devrait lieu avant le 20 mars. Si l’accord est finalement adopté, seule une extension courte et technique du Brexit sera nécessaire, jusqu'au 30 juin.
Mais s’il est rejeté, un report beaucoup plus long sera sollicité, avec comme effet secondaire la participation du Royaume-Uni aux élections européennes en mai.
… Et de l’accord de l’Union européenne
Les décisions du parlement britannique ne sont pas contraignantes. Pour pouvoir reporter le Brexit, le gouvernement britannique devra soumettre une requête officielle dûment justifiée aux chefs d’états européens - lors du sommet européen des 21 et 22 mars prochain – et obtenir un accord à l’unanimité de la part des Vingt-Sept.
Or n’importe quel Etat membre peut décider d’y apposer son veto et entraîner une sortie sans accord - « par défaut » - du Royaume-Uni.