À Londres, le logiciel de reconnaissance faciale utilisé par la police montre ses limites. D’après des tests menés dans la capitale entre 2016 et 2018, il s’est avéré que dans 96 % des cas le logiciel a abouti à des faux positifs.
Cela signifie que lorsque le système croit reconnaître et détecter une personne recherchée par la police, plus de neuf fois sur dix c’est une erreur. À ce jour, les procès qui ont découlé de ces méprises ont coûté plus de £222 000 à Londres et font l'objet d'une contestation judiciaire accompagnée d'une enquête distincte de la part du Commissaire à l'information.
Au delà de ces défaillances, cette technologie soulève également beaucoup de questions quant au respect de la vie privée et aux libertés individuelles. L’organisation Big Brother Watch appelle la police à abandonner la technologie.