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Ne laissons pas la coronaphobie devenir de l’agoraphobie

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Laurent Colin
Écrit par Luther Beaumont
Publié le 13 mai 2020, mis à jour le 13 mai 2020

Les recherches laissent suggérer que la population serait en train de prendre de nouvelles habitudes. Le fait de ne plus sortir deviendrait une nouvelle sorte de normalité.

 

Nous en sommes désormais en confinement depuis sept semaines. Même si Boris Johnson nous a annoncé dimanche dernier certaines mesures d’assouplissement, un sondage a révélé la semaine dernière que la majorité des Britanniques demeuraient particulièrement nerveux quant au fait de devoir quitter leur domicile. L’utilisation des transports en commun, fréquenter à nouveau les bars ou les restaurants, ou encore participer à des rassemblements font l’objet de véritables angoisses.

Lorsque les mesures de distanciation sociale avaient été introduites en mars dernier, beaucoup étaient convaincus qu’il serait simplement question du moment de gloire tant attendu par les introvertis, agoraphobes ou autres personnes anxieuses sur le plan de leur sociabilité. Nous nous imaginions aisément ces profils d’individus se déplaçant en solitaire, le sourire aux lèvres, lié à la limitation d’interactions sociales.

Ces hypothèses se sont vérifiées au commencement du confinement. Nous pouvons même aller jusqu’à concéder que le fait de rester chez soi fût entériné telle une obligation civique plus qu’un comportement antisocial, mais ce temps est à présent définitivement révolu.