Londres n’est plus une capitale multiculturelle ? La rédaction vous parlait déjà il y a quelques jours de la baisse générale de la population de Londres, observée pour la première fois depuis 1988. Les récentes données de l’Economic Center for Excellence (ESCoE), basées sur l’Enquête sur la population active (LFS) et l’Office indépendant des statistiques nationales (ONS), nous en apprennent davantage sur les origines de ce phénomène.
La diminution de la population de Londres provient de l’exode massif des travailleurs nés hors du Royaume-Uni mais qui y résident. 700 000 expatriés ont quitté la capitale britannique depuis le début de la pandémie de coronavirus, pour un total de près de 1,3 million de départs à l’échelle nationale. Les secteurs du tourisme et du service, au sein desquels les personnes non originaires d’Angleterre travaillent massivement, ont en effet été particulièrement touchés par la crise du Covid-19.
Il n’a donc pas fallu attendre le Brexit pour voir les Européens quitter le Royaume-Uni. L’ESCoE précise toutefois que ces chiffres restent difficiles à estimer en raison de la complexité pour recenser les ressortissants étrangers. Ce phénomène ne semble néanmoins pas nouveau. Une enquête InterNations, un réseau de 4 millions d’expatriés, réalisée avant mars 2020, donc avant la pandémie, plaçait déjà Londres à la 51ème place des 66 villes préférées des expatriés.
Et vous, expatriés français et lecteurs de Lepetitjournal.com Londres, la capitale britannique occupe-t-elle toujours la même place dans votre cœur ?
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