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Où loger à Londres ? French Touch Properties a la réponse, depuis déjà 20 ans

En 2025, une question brûle les lèvres (et souvent le porte-monnaie) des expatriés à Londres : où se loger ? Une question à laquelle French Touch Properties répond, depuis 20 ans. Entreprise française installée dans la capitale britannique, elle connecte depuis deux décennies les francophones de Londres à leurs futurs foyers, des studios huppés aux maisons familiales. À l’occasion de l’anniversaire de l’agence, nous avons posé quelques questions à Ségolène Chambon, sa fondatrice.

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Écrit par Ewan Petris
Publié le 14 octobre 2025, mis à jour le 19 octobre 2025

Est-il encore possible de se loger à Londres ? Pouvons-nous vraiment éviter les fraudes et les scams à la recherche d’un bien ? La réponse est oui. Et c’est Ségolène Chambon, fondatrice de French Touch Properties, qui le garantit. Son agence, implantée depuis plus de 20 ans au cœur de Londres, a vu de nouvelles dynamiques avec un marché en constante évolution, mais son groupe n’a jamais cessé d’aider la communauté francophone à trouver le bon logement, au bon endroit.

 

logement londres nord

 

Commençons avec une question qui fâche : est-il encore possible, pour un Français, de trouver un logement au cœur de Londres ?

 

Bien sûr ! Ce n'est pas qu’une question de budget, mais plutôt de priorités. Avec le même budget, nous pouvons très bien habiter dans l’hypercentre, sur une petite surface, mais profiter de tout à pied : du centre historique, de la vie londonienne, des sorties… Ou alors, avec un budget équivalent, nous partons en zone 3 et gagnons en espace : un appartement plus grand, parfois avec un jardin, mais forcément nous nous éloignons un peu.

Comme je le dis souvent à mes clients : qu’est-ce que vous faites le week-end ? Vous avez envie de sortir, de bruncher avec des amis ? Ou plutôt de recevoir chez vous, organiser des dîners, des apéros ? En fonction de leurs envies, tout se dessine assez vite. Alors, oui, le prix des one-bed (une chambre) à la location a beaucoup augmenté… mais tout reste possible. 

 

Comment percevez-vous l’évolution du marché britannique, notamment sur les deux dernières années, pour les expatriés français ?

 

Tout d’abord, il faut savoir que la plupart des nouveaux arrivants viennent désormais en contrat local. La vraie difficulté est donc le manque de logements. C’est un phénomène qui s’est accentué au fil des années. Avec la gentrification, il faut désormais repérer les quartiers en plein développement, ceux qui conservent une vraie qualité de vie, et c’est là toute la richesse de notre métier.

L’hypercentre est devenu presque inatteignable, donc nous devons être force de proposition et ouvrir d’autres horizons. Il existe encore de petits quartiers-villages charmants, un peu plus loin, avec une vraie vie locale. Il s’agit de faire découvrir ce Londres-là : celui où l’on connaît ses commerçants, où l’on croise ses voisins, où les communautés se mélangent. Et même dans les zones centrales, il reste des poches plus abordables, un peu éloignées du métro ou moins connues. Les dénicher est notre valeur ajoutée et demande une vraie connaissance du terrain.

Côté acquisition, avec la hausse des loyers, il devient plus judicieux d’acheter dès que possible, même une petite surface. Ces biens prennent de la valeur avec le temps, une belle manière d’entrer sur l’échelle des propriétaires.

 

Quels sont ces nouveaux quartiers coup de cœur sur lesquels miser ?

 

Tous les quartiers qui accueillent des écoles françaises représentent de vrais enjeux communautaires. À Clapham, par exemple, il y a une forte communauté française et le quartier est très agréable. Dans les secteurs un peu plus “en vogue”, le nord de Londres attire beaucoup, notamment autour des écoles. Kensington a le vent en poupe, tout comme Wembley et West Hampstead. Personnellement, je continue à travailler “à l’ancienne”, avec mon petit plan de métro en main. Quand un client m’appelle, je vérifie en temps réel les informations clés : temps de transport, prix du quartier, profils des habitants…

Pour un jeune professionnel en pleine ascension, des quartiers comme Stockwell sont intéressants. Streatham est aussi en train de monter. Enfin, dans l’est, certains secteurs moins connus, comme Hackney, commencent à sortir des sentiers battus. Il faut être créatif pour trouver les bonnes opportunités !

 

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Les conseils de Ségolène pour toute installation à Londres 

Il faut absolument réfléchir à ses priorités et à son rythme de vie, à savoir quelles sont vos activités le week-end ; mais aussi prendre en compte le temps de transport, car Londres est très vaste et le métro peut vite être fatiguant aux heures de pointe. Contrairement à d’autres villes, la location ici n’est pas figée : vous pouvez rester un ou deux ans dans un quartier, puis déménager selon les projets.

 

Être une femme à la tête d’une agence immobilière à Londres, avantage ou inconvénient ?

 

Il s’agit clairement d’un atout. Avec les clientes, le feeling passe tout de suite, car nous partageons souvent les mêmes envies et les mêmes attentes. Pour ce qui est des agents immobiliers, avec qui nous travaillons, le métier est assez professionnalisé et “sexy” en quelque sorte. D’ailleurs, l’équipe French Touch est majoritairement féminine.

Avant French Touch, je suis arrivée à Londres, à 20 ans. J’avais une licence d’histoire et je voulais devenir professeure d’histoire au lycée français, mais j’ai changé d’avis. Je me suis tournée vers le tourisme, j’ai repris mes études et obtenu mon diplôme l’année du 11 septembre. Avec le secteur du tourisme à l’arrêt, j’ai découvert par hasard l’immobilier… et j’ai eu une révélation. C’était parfait pour moi : comprendre les besoins des clients, négocier, les mettre en relation… 

 

Parlez-nous de French Touch Properties

 

Au fil des 20 ans, nous avons élargi notre gamme de services. Au début, nous faisions surtout de l’accompagnement à la location. Très vite, nous avons ajouté l’aide à l’acquisition, puis avons suivi les demandes de nos clients. Certains nous ont sollicités pour trouver des locaux commerciaux ou des bureaux, ainsi est née French Touch Commercial, dirigée par Antoine Détrie, une entité à part entière.

Nous avons également des clients qui souhaitent être accompagnés pour leur retour à Paris. Il s’agit d'une étape difficile car beaucoup se sentent un peu perdus ou déprimés. Avoir quelqu’un qui a vécu à Londres, qui connaît les codes locaux et comprend d’où ils viennent, ça fait une vraie différence. Nous avons une petite équipe à Paris pour les aider. Finalement, nous avons une équipe très dynamique d’une douzaine de personnes, répartie entre Londres, la campagne anglaise et Paris.

 

Les 20 ans de French Touch Properties, en image
Les 20 ans de French Touch Properties, en image

 

Qu'est-ce que ça fait de célébrer les 20 ans de l’entreprise à sa tête ?

 

C’est beaucoup de joie, beaucoup de fierté et de satisfaction. Le plus important reste l’impact que nous avons eu sur la vie de Français qui sont arrivés et qui sont restés un petit moment à Londres. Il m’arrive d’en croiser certains que j’ai installé en 2007, par exemple. Et quand nous nous retrouvons, nous nous tombons dans les bras. Cela s’explique facilement : nous partageons des moments charnières de la vie de nos clients et parvenons à les installer dans des endroits qui leur ressemblent.

Il est touchant de se dire que nous avons un impact positif et que nous contribuons à leur bonheur. Bien sûr, le marché immobilier reste complexe, mais nous sommes là pour les accompagner. Vingt ans c’est beaucoup d'émotions, vingt ans d’équipe, de visages qui se succèdent, mais un ADN qui reste le même, des valeurs que nous partageons encore aujourd’hui.

 

Avez-vous constaté des arnaques immobilières qui touchent les expatriés français et quel message souhaitez-vous adresser aux Français qui s'installent à Londres ?

 

Je n’ai pas vu d’augmentation des arnaques, sauf parfois sur des chambres en colocation, mais ce n’est pas notre domaine. Le marché immobilier à Londres est très réglementé, avec de nombreuses vérifications et contrôles, donc les arnaques sont de moins en moins possibles. Si un appartement de 150 m² avec vue sur Hyde Park se loue 2.000 £ par mois, là, bien sûr, c’est suspect ! Mais autrement, le marché est cohérent et les prix reflètent la réalité.

Pour les Français qui envisagent de s’installer, mon message est simple : Londres est une ville impressionnante, pleine d’énergie et d’opportunités. Pour les jeunes professionnels, il s’agit d’un vrai tremplin. Pour les jeunes femmes, il y a une réelle bienveillance, ce que confirment toutes nos clientes. Pour les familles, c’est l’occasion de partir à l’étranger sans être loin de la France, dans une ville verte avec beaucoup de parcs et une vie culturelle très riche ! 

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