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L’œuvre de Banksy qui s’était auto-détruite de retour aux enchères

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Banksy - Wikimedia Commons
Écrit par Lepetitjournal Londres
Publié le 7 septembre 2021, mis à jour le 7 septembre 2021

Après avoir passé 3 ans dans une collection privée, « Love is in the Bin », l’œuvre piégée de Banksy, revient sur le devant de la scène.

 

Vous pensiez qu’une fois réduite en miettes par un broyeur, une œuvre ne valait plus rien ? C’est mal connaître le milieu de l’art moderne. Déchiquetée en 2018, juste après son acquisition, La Fille au ballon, aussi appelée « Love is in the Bin » revient sur le marché aux enchères avec un prix 4 à 6 fois plus élevé qu’il y a 3 ans.

Banksy a donc marqué les esprits avec cette œuvre qui est, selon Sotheby’s Londres (la maison de ventes responsable de la mise aux enchères de cette œuvre) la « première œuvre de l’histoire à avoir été créée au cours d’une vente aux enchères ». Aujourd’hui entré dans l’histoire de l’art, cet artiste engagé anarchiste, anticapitaliste et antisystème a démarré à 14 ans en taguant les rues de Bristol. Il n’a commencé à exposer pour le marché de l’art qu’à partir de 2005.

La vente aura lieu le 14 octobre et soulève des interrogations : que restera-t-il du tableau à la fin de celle-ci ? Pour rappel, la moitié de cette œuvre, représentant une petite fille tenant un ballon rouge, avait été détruite par un broyeur caché dans le cadre juste après avoir été acheté pour 1,2 millions d’euros.

Si le message initial était une critique de la « marchandisation » de l’art, Banksy a pourtant joué là un coup de maître en provoquant l’assemblée. Après la vente aux enchères du 5 octobre 2018, ses œuvres ont atteint des records frôlant les 20 millions d’euros sur le marché de l’art. « Love is in the Bin », elle, est aujourd’hui estimée à 4 à 6 millions de livres sterling. Nous verrons donc bientôt qui sera l’heureux élu qui repartira avec cette toile -ou plutôt ce qu’il en reste- sous le bras.

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