Chassés des bars après 22h, les Londoniens n’hésitent plus à prolonger les festivités dans les rues du centre quitte à enfreindre les nouvelles consignes sanitaires imposées par le gouvernement.
En effet, ce week-end, les quartiers de Soho et Oxford Circus étaient noirs de monde : l’alcool coulait à flot, les rires éclataient et la foule se mélangeait. Sans masque et insouciants, les jeunes enchaînaient les pas de danse et les accolades. Dans le cœur de China Town, des concerts de rue avaient lieu : les spectateurs dansaient, chantaient et vivaient à nouveau. Nous avions presque l’impression d’un retour à la normale éphémère mais intense.
Un jeune journaliste, Charlie Haynes, s’est rendu sur place pour témoigner de ces rassemblements. « Oxford Circus est devenu un lieu de fête improvisée. » explique le reporter.
A 22h, le métro était blindé : il n’y avait plus aucune place pour s’asseoir sur la Piccadilly line comme le témoigne ce tweet de Tom Harwood.
Mais quel est donc le problème majeur : ces règles sanitaires en elles-mêmes ou notre responsabilité de citoyen ?
Alors qu’elles sont censées nous protéger et éviter les rassemblements excessifs, les nouvelles restrictions sanitaires du gouvernement semblent provoquer l’effet inverse. Ainsi, la fermeture des bars à 22h a incité les jeunes à poursuivre leurs soirées en organisant des fêtes privées à domicile ou bien en improvisant des rassemblements festifs dans la rue.
Avec ces regroupements imprévus et souvent incontrôlables, l’efficacité des mesures sanitaires du gouvernement peut-elle être remise en question ? Car au lieu de contrôler et ralentir l’épidémie, elles donnent l’impression de provoquer des comportements néfastes. Mais comment pouvons-nous empêcher ce type de rassemblements ? Comment la police peut-elle gérer la situation ? N’est-ce pas le signe que la vie doit reprendre son cours ?
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