Pour éviter la propagation du virus, il est important de se protéger. Et le masque de protection est au coeur du débat. Masques réglementaires ou « non-conformes », est-ce vraiment efficace d’en porter ?
Les avis des experts divergent. En revanche, ils s’accordent tous pour dire qu’il est nécessaire de porter un masque si l’on est porteur du virus. En effet, ce dernier diminue la dissémination des germes. Toutefois, comme nous le rappelle l’OMS, pour optimiser son efficacité il faut également bien respecter les règles d’hygiène : se laver les mains avant de le mettre, ne pas le toucher, le garder pour une durée déterminée (qui dépend du type de masque), se laver les mains après l’avoir retiré et surtout ne pas le réutiliser.
Si l’on n’est pas contaminé, c’est là que ça se corse. Certains médecins s’accordent à dire que le masque est inutile car il empêche de contaminer et non de se faire contaminer. Le virus peut même prospérer entre le masque et la bouche. D’autres pensent qu’il est important de le porter en soulignant que l’on peut être porteur du virus sans le savoir. Avec des degrés de protection diverses, ce qui est certain c’est que tous les masques limitent le contact entre les mains et une partie du visage. Il est en effet par exemple plus difficile de se gratte le nez… Un geste parfois machinal.
Un autre avis bien tranché sur la question
Notre consoeur, Florence de Changy, journaliste à Hong Kong, nous livre aussi un avis très intéressant sur le sujet du masque. Comme elle l’explique en détail : “Il faut promouvoir le port du masque comme un acte citoyen d'intérêt collectif. Dans une épidémie, chacun devrait se considérer comme porteur potentiel, et protéger les autres de soi, pas l'inverse. C'est ce message qu'il me semble important de faire passer.” Retrouvez son analyse personnelle et l’intégralité de sa lettre destinée à Martin Hirsch, Directeur de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris.