D’après les chiffres de la société immobilière Knight Frank, les Français représentent 11 % des acheteurs de propriétés de luxe à Londres en 2020. Ils dépassent ainsi les acheteurs en provenance de Hong-Kong, deuxième ex-æquo avec les Américains qui représentent 9,2 % des ventes. Mais ils sont surtout devant les Chinois qui ont occupé pendant très longtemps la première place du podium et qui ne pointent qu'à la quatrième place cette année.
L’année dernière, les investissements français dans l’immobilier de luxe à Londres ne représentaient que 2 % des ventes. Ce bond impressionnant s’explique par une combinaison de facteurs. Tout d’abord, une réduction dans la compétitivité du marché cette année causée par les restrictions de déplacements liés à l’épidémie de Covid-19. Les acheteurs en provenance de pays lointains ont plus de mal à se rendre au Royaume- Uni que les Français. De plus, la dévaluation de la livre sterling par rapport à l’euro renforce le pouvoir d’achat des acheteurs venant d’outre-Manche.
Cette forte présence des Français s’inscrit dans une augmentation globale des transactions dans le secteur, les ventes de biens évalués à plus de 10 millions de livres ont augmenté de 16 %. C’est probablement la conséquence de l’arrivée en avril 2021 d’une nouvelle taxe de 2 % sur les transactions immobilières pour les personnes n’ayant pas le statut de résident au Royaume-Uni.
Pour ne rien rater de l’actu londonienne, abonnez-vous à notre newsletter en deux clics !