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Le gouvernement libère £20 millions pour les PME

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Campaign Creators - Unsplash
Écrit par Colin Porhel
Publié le 13 février 2021, mis à jour le 13 février 2021

En réaction aux nombreuses critiques quant à l’aide apportée à l’industrie britannique depuis le Brexit, le gouvernement a annoncé, jeudi, des mesures de soutien aux PME (petites et moyennes entreprises).

 

Dans le détail, le ministre d’Etat au Bureau du Cabinet, Michael Gove, a promis la création d’un fonds de soutien de 20 millions de livres pour soutenir les entreprises vis à vis de leur adaptation aux nouvelles règles commerciales en vigueur avec l’Union européenne. Chaque société pourra demander une subvention d’une valeur maximale de 2 000 livres. « Grâce à ce nouveau financement, les petites entreprises bénéficieront du soutien dont elles ont besoin pour se préparer aux modifications des règles commerciales qui interviendront en avril », a ajouté le chancelier du duché de Lancaster.

 

Un geste insuffisant pour la survie des entreprises ?

Mais pour Shabir Djakiodine, expert-comptable à la tête du cabinet Euro Accounting Ltd, les mesures annoncées jeudi ne couvriront pas l’ampleur des pertes liées au Brexit. Parmi elles, « le coût du personnel engagé pour faire face au nouvel arsenal administratif », qui s’élève à près de 40 000 livres. « La semaine dernière, la BBC avait fait un reportage où elle montrait qu'une société devait compléter 71 pages de documents administratifs pour envoyer un camion de poissons du Royaume-Uni vers la France », a-t-il ajouté.

L’expert réclame notamment une aide fiscale, et notamment « une baisse du taux de l'impôt sur les sociétés », ainsi « qu’une réduction des charges sociales, salariales et patronales ». Selon lui, cette stratégie pourrait venir compléter la politique déjà mise en œuvre par le gouvernement, à savoir « l’accompagnement des entreprises par le chômage partiel et la distribution des aides non remboursables aux établissements en difficultés ».

Faute de protection supplémentaire, le Royaume-Uni risque de perdre en attractivité pour les investisseurs. Londres, place forte des services financiers en Europe, s’est récemment faite dépasser par Amsterdam en nombre d’actions boursières échangées.

 

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