Le Parlement britannique se prononcera pour la deuxième fois sur les modalités de divorce entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne ce mardi 12 mars, après le rejet de l’accord proposé en janvier avec 432 voix contre 202.
Theresa May affirme avoir obtenu des «garanties légalement contraignantes à l'accord sur le Brexit» lors de sa rencontre à Strasbourg lundi soir avec les responsables européens comme Michel Barnier, négociateur de l’Union Européenne et Jean-Claude Juncker, président de la Commission Européenne. "Il est temps de nous rassembler, de soutenir l'accord de Brexit amélioré et de concrétiser le vote des Britanniques » a-t-elle déclaré.
Modifications de dernière minute sur le backstop
L’engagement remodelé vise principalement le backstop ou filet de sécurité, une clause de sauvegarde maintenant la liberté de circulation à la frontière irlandaise et une union douanière unique. La Première Ministre s’est assurée que des solutions technologiques seront prévues avant le 31 décembre 2020 pour maintenir la libre circulations à la frontière irlandaise.
Ces garanties seront-elles suffisantes pour emporter le vote des parlementaires ? Pas pour Jérémy Corbyn, chef d’opposition à la tête du parti travailliste, qui appelle au rejet de l’accord. « Les négociations ont échoué » déclare-t-il sur Twitter.
Plusieurs votes cette semaine si l’accord est rejeté
Si l’accord est rejeté, les députés devront voter mercredi 13 mars pour ou contre une sortie de l’Union Européenne sans accord. Si les députés maintiennent leur désir d’un accord, ils voteront jeudi 14 mars un report du Brexit prévu le 29 mars.