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A la rencontre de ce nouveau collègue de travail, mon chat Auguste

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Écrit par Clara Grouzis
Publié le 4 décembre 2020

Aujourd’hui, je tenais à vous présenter mon chat, Auguste, qui, depuis que je travaille de chez moi, est devenu mon nouveau collègue de besogne.

 

« Mais pourquoi tu t’acharnes sur ton clavier ? Il ne t’a rien fait.. Ceci dit, ça fait un bruit rigolo, ça me donne envie de jouer ! » Mon chat remue la queue et.. saute sur mes doigts qui s’affairent au clavier. Il s’invite à ma réunion Zoom, puis ferme le capot de mon ordinateur : « Allez Clara, c’est l’heure de la pause, viens jouer avec moi ! ».

Pourtant, quand il n’est pas là parce qu’il est parti gambader avec ses semblables, sa présence me manque terriblement. Je sors dans le jardin, je l’appelle : « Auguste ! Auguste ! … En vain. Il a d’autres chats à fouetter que de me regarder travailler.

Hélas ! J’aime tant quand il est à mes côtés. Quand il m’embête et m’empêche de travailler certes, ou quand il dort à poings fermés à quelques mètres de mon bureau, sa présence m’apaise. Je me sens moins seule, je dirai presque que je me sens aimée. A tout moment, je peux sentir son doux poil sous ma main et lui raconter mes déboires. Il s’en fiche peut-être, mais au moins, il a la décence de ne rien dire. Il me regarde avec ses yeux doux et apprécie mes caresses.

“Cats Protection" a interrogé 700 personnes qui travaillent de chez elles, toutes propriétaires d’un animal de compagnie. 63% des propriétaires consultés affirment que leur animal les apaisent, tandis que 56% se sentent moins seuls. Enfin, 53% se sont vus embêtés par leur cher compagnon alors qu’ils travaillaient. Inutile de réfléchir pour affirmer que je suis concernée par l’ensemble de ces trois situations.

Par ailleurs, en 2016, une étude de l’université américaine Harvard montre que la compagnie des animaux réduit le niveau de cortisol, la pression artérielle et le choléstérol. Elle permet au contraire d’augmenter le niveau d’ocytocyne, l’hormone du bonheur. Moins de stress et plus de bonheur, voilà ce que nous apportent nos amis à quatre pattes.

La psychologue Jo Hemmings explique aussi que les animaux n’ont pas conscience de ce qui se passe autour de nous. Ils nous invitent donc inconsciemment à vivre des choses plus simples et à profiter de l’instant sans se soucier de ce que demain nous réserve. Il n’y a qu’à observer mon chat dormir : seize heures par jour, il est affalé quelque part, et dort comme une bûche. Si seulement je pouvais l’imiter…

 

Voilà pourquoi j’aime autant travailler avec Auguste. Cela me permet de relativiser sur mes soucis, et de faire descendre mon niveau de stress, parfois inutile. Pour être honnête, j’adore quand il monte sur le bureau et cherche à jouer avec mes stylos. Il me fait sourire. Sans vouloir offusquer qui que ce soit, je crois que c’est un bien meilleur compagnon de travail que mes collègues. Un compagnon fidèle et dévoué, qui reçoit beaucoup d’amour, ne vous en faîtes pas.

N’êtes-vous point d’accord avec moi ?

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