55% de la population britannique serait détentrice aujourd’hui d’anticorps contre le SARS-CoV-2, virus responsable du Covid-19. Tel est le bilan d’une enquête menée par l’Office for National Statistics(ONS) entre les 8 et 14 mars derniers. La présence d’anticorps dans l’organisme peut suggérer qu’une personne a eu l’infection ou, au contraire, que celle-ci bénéficie d’une protection immunitaire grâce au vaccin. L’institut a précisé qu’il y avait une variation régionale aux données. Le nord-ouest du pays présente le pourcentage le plus élevé avec 60% des ressortissants britanniques ayant des anticorps tandis que le sud-est illustre le taux le plus bas avec 50%.
Plus de trois quarts des personnes âgées de plus de 70 ans ont quant à elles été testées positives aux anticorps sur l’ensemble du Royaume-Uni. L’ONS a tout de même mis en lumière qu’une réduction de positivité chez nos aînés dans les données les plus récentes était en train de s’observer. L’organisme se veut rassurant et souligne que cela ne signifie pas automatiquement une baisse d’immunité pour cette tranche de la population. « Au fur et à mesure que nous augmenterons la collecte d’échantillons sanguins au cours des prochains mois, nous verrons avec plus de clarté comment les niveaux d'anticorps évoluent dans la population. Nous en apprendrons davantage sur l’impact des deuxièmes doses » explique Sarah Crofts, statisticienne principale de l’enquête.
L’étude fait partie d’un effort commun entrepris avec l’Université d’Oxford, l’Université de Manchester et Public Health England, dans le but de suivre l’évolution du virus sur la population. Avec plus de 30 millions de personnes ayant reçu au moins une dose, le Royaume-Uni est sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs à la mi-avril.
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