Cette déclaration de la ministre intervient alors que la Cour Européenne des Droits de l’Homme a condamné la France pour ne pas avoir rempli ses obligations auprès de trois demandeurs d’asile.
Les témoignages divergent sur le fait de savoir si les propos de Priti Patel reflètent sa pensée ou s’ils relèvent simplement d’une citation. Lors d’une discussion téléphonique avec une quarantaine de membres du Parlement, la ministre a déclaré que les migrants quittent la France car c’est « un pays raciste » et parce qu’ils déclarent avoir peur d’être « torturés » par les autorités. Ces déclarations, dans un contexte de tensions grandissantes avec la France au sujet du contrôle des traversées illégales de la Manche, ne devraient pas simplifier les discussions qui commencent cette semaine entre les deux pays pour établir une politique commune de contrôle du couloir maritime.
Ces propos ont provoqué de fortes réactions chez une grande partie de la classe politique française. Ils sont prononcés au moment où la France est condamnée à payer l’équivalent de 32000 livres sterling pour avoir échoué à fournir à trois demandeurs d’asile, un abris et de la nourriture comme l’oblige la loi française.
Dans la même discussion téléphonique, Priti Patel a exprimé sa frustration d’être limitée par l’Union Européenne sur la politique migratoire. Elle promet d’établir des règles plus strictes pour l’attribution de l’asile au Royaume-Uni, mais aussi d’élargir la capacité d’action des gardes-frontières dans la Manche. Ces changements doivent entrer en vigueur après le Brexit.
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