Avec l’arrivée des beaux jours, une question cruciale se pose. La chaleur va-t-elle avoir un effet sur la propagation du coronavirus ? Certaines études laissent entrevoir des pistes pour y répondre.
Malgré le retour de la pluie londonienne, l’arrivée du printemps ne s’est pas faite discrète. Avec un ensoleillement presque provocateur, il est légitime de se demander si la chaleur aura un effet sur la propagation de l’épidémie de coronavirus.
Jeudi 23 avril, lors d’une conférence de presse quotidienne de la Maison Blanche, une étude sur l’impact de la chaleur sur le coronavirus a été présentée. Selon William Bryan, haut responsable du département de la sécurité intérieure, « Notre observation la plus frappante à ce jour est l’effet puissant que semble avoir la lumière du soleil pour tuer le virus, aussi bien sur des surfaces que dans l’air ». Il semblerait que les rayons du soleil et la chaleur soient des facteurs d'affaiblissement du virus.
Pas si vite …
Il n’existe pour l’heure pas de corrélation directe officielle entre chaleur et baisse de la propagation du Covid-19. A ce jour, plus de 170 pays sont touchés dans le monde et parmi eux, de nombreux présentent un climat chaud et humide (Indonésie, Amérique du Sud).
Ce que l’on sait sur les maladies saisonnières
Grippe saisonnière, gastro-entérite sont des maladies qui ne résistent généralement pas à l’arrivée des beaux jours. La saison hivernale est en effet responsable d’un affaiblissement de notre système immunitaire. Pour cause, moins de vitamine D, de lumière ultraviolette. La propagation est également plus facile car nous passons plus de temps dans des lieux fermés. Si le printemps permettra peut-être d’affaiblir le virus, il ne le tue pas et n’empêche pas sa transmission.
Ce que l’on sait, c’est que vous pouvez éviter sa propagation en restant chez vous !
Pour ne rien perdre de l'actu londonienne, abonnez-vous à notre newsletter en deux clics !